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Hadjar : « il est désormais nécessaire de recourir aux compétences scientifiques pour assurer la sécurité alimentaire

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Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Tahar Hadjar a appelé, samedi à Alger, à la nécessité de compter sur l es compétences scientifiques et concrétiser les idées scientifiques dans le domaine agricole afin d’améliorer la rentabilité et assurer la sécurité alimentaire.

Présidant l’ouverture des  XIIIe Journées internationales des Sciences Vétérinaires (JISV), sous le thème   » Sécurité alimentaire : Enjeux  et Stratégies », M. Hadjar a indiqué qu’il  » est désormais nécessaire de recourir aux compétences scientifiques des chercheurs et valoriser les projets des secteurs de l’agriculture, du développement rural et de la pêche, afin d’assurer la sécurité alimentaire globale ».

M.Hadjar a souligné, à cet égard, l’importance d’ « oeuvrer à la concrétisation des idées judicieuses et utiles, notamment dans le secteur agricole et de généraliser leur diffusion parmi les agriculteurs afin que ces derniers puissent tirer profit des résultats et acquérir l’expérience et les connaissances nécessaires pour améliorer la rentabilité ».

Après avoir rappelé « la contraction des ressources financières en raison du recul des cours des hydrocarbures », le ministre a mis l’accent sur l’impératif d’orienter la formation universitaire vers la diminution de l’importation, appelant à ce propos, l’université à se mettre au diapason du progrès pratique et technologique réalisé dans le monde, en vue de « répondre aux besoins croissants du développement national et concrétiser une contribution effective au développement des modes de production afin d’améliorer le rendement et garantir sa sécurité ».

Pour ce faire,  » l’université poursuit l’ouverture sur son environnement à travers le partenariat en fonction des besoins du marché », a précisé le ministre, pour lequel il s’agit d’une opération qui  » permettra de réduire les problèmes d’intégration professionnelle et d’apporter des compétences aux différents domaines de recherche, en vue d’améliorer la qualité et de développer les industries de transformation », appelant, dans ce contexte, les gestionnaires des entreprises, notamment dans le secteur des industries agroalimentaires, à « l’impérative ouverture sur l’université ».

M.Hadjar a précisé que la collaboration entre ses services et le ministère de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche constituait « un modèle pour la création d’un organisme commun de recherche qui permet aux chercheurs et spécialistes de gérer des projets de recherche avec des moyens et des équipements scientifiques communs », d’autant que « le nouveau mode économique vise à réduire l’importation des différents produits, ce qui exige une prise en charge du développement agricole globale en adaptation avec la politique de l’Etat visant à réaliser l’autosuffisance ».

« Grâce aux efforts de l’Etat et aux orientations du président de la République,  Abdelaziz Bouteflika, le secteur de l’Agriculture a réalisé un saut qualitatif, vu qu’il contribue à hauteur de 12,3 % du PIB, occupe 25 % de la main d’oeuvre globale et assure plus de 70 % de l’alimentation des Algériens, tout en réalisant un excédent dans certains produits agricoles et animaliers, ce qui le classe à « la troisième place dans le secteur de la production après les hydrocarbures et les services », a-t-il rappelé.

Cette rencontre constitue « une occasion importante pour évaluer les expériences et présenter une nouvelle approche qui puisse promouvoir les méthodes de travail de façon à augmenter la production, améliorer sa qualité et assurer les conditions pour garantir la sécurité alimentaire », appelant à formuler des recommandations qui permettent « un saut qualitatif  » en matière de production et d’innovation.

En marge de cette rencontre, une convention a été signée entre l’Ecole nationale supérieur vétérinaire (ENSV) et son homologue française portant sur la consécration de la coopération établie entre les deux instances depuis des années concernant la formation des formateurs et l’échange des expertises.

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