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Crise à l’APN : Bouhadja sort de son silence

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Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN) Said Bouhadja, s’est exprimé, ce samedi 20 octobre, sur les dernières évolutions de la crise qui secoue la chambre basse du parlement depuis maintenant trois semaines.

En effet, dans une déclaration exclusive faite au journal Liberté, il a qualifié d’«illégales» les décisions prises par le bureau de l’APN mercredi dernier. «Le règlement intérieur stipule qu’en l’absence du Président, le bureau ne peut pas se réunir», a-t-il déclaré.

Au sujet de la dernière trouvaille par le même bureau pour le destituer, qui consistait à constater  la vacance du poste de Président, Saïd Bouhadja a estimé qu’«une telle procédure est engagée dans le cas où il y a incapacité physique ou mentale du concerné, attestée par un médecin qualifié».

A ce propos, il a expliqué, à la même source, que «la question de la vacance est soumise à des textes de loi, et qu’elle ne devrait pas être interprétée en fonction des fantasmes de personnes». En précisant d’ailleurs qu’il est «en bonne santé» et qu’il fait «au moins neuf km de marche par jour».

Bouhadja a affirmé au même journal qu’il a toujours l’intention de se rendre à son bureau, et cela «peut être bien demain dimanche», a-t-il confié. Cependant, Bouhadja,  attend de l’Etat de sécuriser l’Assemblée pour se rendre à son bureau car il craint pour sa sécurité. «Après l’histoire de chaînes de fer et des cadenas que nous avons tous vu, je les crois capables du pire. Comme ils ont porté atteinte à l’Institution, ils peuvent aussi attenter à mon intégrité physique. Ils sont même rentrés par effraction dans mon bureau et ont chassé le personnel. L’ouverture d’une enquête des services de sécurité est nécessaire», a-t-il soutenu.

Au sujet du silence qu’il a observé ces derniers jours, le président de l’APN Saïd Bouhadja a indiqué que c’est «stratégique», et qu’il attend de voir «s’ils vont réellement convoquer une plénière ce mardi pour ensuite agir et s’exprimer», et d’ajouter «je vous en dirai plus le moment venu, je ne souhaite pas compromettre ma stratégie».

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