Alors que les cours du pétrole suivent une longue pente descendante depuis des mois, ce matin ils frôlaient la barre des 40 dollars. En effet, le baril de Brent de la mer du Nord (pour livraison en mai) valait 39,14 dollars en fin de matinée sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, soit une hausse de 42 cents par rapport à la clôture de vendredi dernier.
Le prix de la référence européenne du brut a été « propulsé » à 39,50 dollars, un chiffre qui n’avait plus été atteint depuis près de trois mois… Alors que le prix du baril de son homologue américain est monté jusqu’à 36,72 dollars, un maximum en deux mois.
Cela s’explique notamment par la création d’emploi aux Etats Unis, supérieure aux attentes, mais surtout par la réduction du nombre de puits en activité dans le pays. « Des données économiques américaines positives, la hausse des marchés boursiers et une nouvelle chute du nombre de puits en activité aux Etats-Unis ont fait grimper les prix du pétrole jusqu’à 4,5% vendredi », ont souligné les analystes de Commerzbank.
Par conséquent, dépasser le fameux seuil des 35 dollars » a ouvert les portes à d’autres mouvements de hausse pour le pétrole » a insinué Jameel Ahmad, analyste chez FXTM. Sans oublier que les producteurs de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et hors-Opep vont se réunir prochainement, courant du mois de mars.