Le ministre de l’Industrie et des Mines, Ferhat Ait Ali Braham a évoqué, jeudi à Alger, l’avenir des usines de montage automobile en Algérie.
Figurant parmi les principales préoccupations des députés, le ministre a indiqué au sujet de ces usines de montage de véhicules que l’Etat accorde un intérêt majeur à ce dossier, notamment l’avenir des travailleurs.
« Ces projets ne sont que de simples structures ne disposant nullement des moindres conditions de fabrication », a-t-il précisé devant les membres de la Commission des Finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), dans le cadre du débat du projet de la loi du règlement budgétaire 2017.
Le ministre, cité par l’agence officielle, a ajouté que si les propriétaires de ces projets veulent reprendre leurs activités, ils n’ont qu’à remplir les conditions qui seront fixées dans les nouveaux cahiers des charges, notamment en ce qui concerne le taux d’intégration (40 %).
Le nouveau cadre comprendra également des mesures réelles pour l’accompagnement et le soutien des opérateurs et des investisseurs privés, particulièrement ceux qui utilisent les matières premières locales dans les différentes étapes de leur production.
Il a rappelé, à ce propos, les dispositions contenues dans la loi de finances complémentaires 2020 (PLFC), outre la révision des droits et taxes douaniers visant la réduction des importations, l’augmentation du taux national d’intégration nationale et la promotion de la sous-traitance industrielle.
Pour rappel, lors de la réunion du Conseil des ministre présidé le 10 mai dernier par le chef de l’Etat, il a été procédé a l’annulation du système préférentiel d’importation de kits SKD / CKD pour le montage automobile, en contrepartie, les concessionnaires automobiles sont autorisés à importer des véhicules neufs.