Dès la levée du confinement sanitaire, plusieurs centaines de personnes ont repris le chemin des manifestations hebdomadaires du vendredi dans plusieurs wilayas, notamment en Kabylie.
Alors que plusieurs figures du Hirak ont appelé à ne pas prendre le risque de marcher en cette période de pandémie, des centaines de personnes ont manifesté aujourd’hui, notamment à Bouira, Tizi-Ouzou et à Bejaia, des marches caractérisé par des affrontements avec les forces de l’ordre notamment à Bejaia, ou y avait quelque affrontement avec les forces de l’ordre qui ont essayé de disperser les manifestants.
#Algérie, journée tendue à l'occasion du vendredi 70 du #Hirak, plusieurs interpellations sur plusieurs wilayas, des émeutes dont enregistréea Béjaïa. À l'instant début de libération des manifestants dans plusieurs wilayas. Béjaïa retour graduel au calme. pic.twitter.com/3O7kHFIplw
— said SALHI (@saidsalhi527) June 19, 2020
Selon certaines vidéos circulant sur les réseaux sociaux, les forces de l’ordre ont fit appel à des bombes lacrymogène ainsi que des balles en caoutchouc pour empêcher la poursuite de la marche. Engendrant ainsi des affrontements au centre-ville sur le chemin menant à la place Saïd Makbel.
Dans la wilaya de Tizi-Ouzou, un dispositif policier a été mis en place au centre-ville pour empêcher les manifestants d’avancer, mais ces derniers ont emprunté plusieurs autres chemins menant vers le commissariat central pour exiger la libération des détenus d’opinion emprisonnés actuellement. Toutefois, pas d’incident signalé lors de la marche d’aujourd’hui à Tizi-Ouzou.
Dans la wilaya de Bouira, des centaines de personnes sont sorties reprenant les slogans du hirak contre le système, et en appelant à la libration des détenus d’opinion.
مباشر:🇩🇿
19 جوان:
البويرة Bouira
الجمعة الـ70 للحراك الشعبي:
مسيرة كبيرة تجوب شوارع الولاية للمطالبة برحيل النظام وإطلاق سراح المعتقلين.
Impressionnante marche à Bouira à l’occasion du 70e vendredi du Hirak populaire. pic.twitter.com/9tkOk5Dmkq— Said Touati (@epsilonov71) June 19, 2020
Des dizaines d’arrestations ont été signalés aussi dans plusieurs autres wilayas, à l’instar d’Alger, ou d’Annaba, ainsi qu’en Kabylie.
Dans la ville de Constantine, un fort déploiement de la police a empêché l’organisation de la marche, notamment après les arrestations effectués dès la matinée.