Les retombées positives sur l’Algérie de la réussite de la réunion informelle – à ses débuts avant de revêtir un caractère officiel par la suite – de l’OPEP qu’elle a abritée le 28 septembre passé, se poursuivent.
Selon l’APS, la présidence du Comité technique de haut niveau de cette organisation, dont la mise en place a été décidée lors de la réunion en question, a été, en effet, confiée à notre pays. Une mesure dont l’importance réside dans le fait que cette instance a pour mission essentielle de « définir, dans le cadre de la mise en œuvre de la décision prise à Alger, les mécanismes de réduction de la production de chaque pays membre (de l’OPEP) ». Quand on connaît la sensibilité d’une telle question, on ne peut qu’apprécier à sa juste valeur la désignation de l’Algérie à la présidence du Comité technique de haut niveau de l’OPEP.
Pour nombre d’observateurs, c’est là, incontestablement, une reconnaissance explicite de l’efficience du rôle joué par l’Algérie dans toutes les actions en cours visant à la stabilité du marché pétrolier mondial. Et, partant, à un retour des prix du pétrole à des niveaux acceptables aussi pour les pays producteurs que pour ceux consommateurs.
Selon la même source, il est attendu que ce comité tienne sa première réunion officielle les 28 et 29 du mois en cours au siège de l’OPEP, à Vienne ; une réunion à laquelle prendront part, le deuxième jour, soit le 29 octobre, les pays non-OPEP. Si cette participation venait à se confirmer, elle serait le signe d’une évolution extrêmement importante dans l’attitude des pays non-OPEP. Surtout que la décision de réduction de production prise à Alger, ne concernait que les membres de l’OPEP. Une évolution qui si, là aussi, elle venait à se confirmer, serait d’un très bon augure pour tous les pays qui œuvrent à la stabilité du marché pétrolier.
S’ajoutant à tous les événements survenus ces derniers jours – essentiellement les déclarations du Président russe et du ministre saoudien du Pétrole faites durant les travaux du 23ème Congrès mondial de l’Energie, ouvert le 9 octobre, qui s’achève aujourd’hui à Istanbul, qui ont sensiblement boosté les prix du pétrole – elle pourra provoquer une hausse plus importante de ces derniers. A titre indicatif, la conjugaison de tous ces évènements a porté les prix du pétrole à plus de 52 dollars le baril (du Brent de la mer du Nord).
Toujours selon l’APS, les conclusions auxquelles aboutira la réunion du Comité technique de haut niveau de l’OPEP des 28 et 29 du mois en cours seront présentées à la réunion formelle (de l’OPEP) qui se tiendra dans les premiers jours du mois de novembre, dans la capitale autrichienne.
