La Compagnie Nationale Algérienne de Navigation (CNAN) a intégré le port de Rouen (Nord Ouest de la France) dans son service régulier entre l’Algérie et l’Europe du Nord, rapporte ce jeudi le site français Le Journal des Entreprises. Selon le site Mer et Marine, la CNAN fait son retour au port de Rouen après 20 ans d’absence.
Selon le site français, le service régulier entre les ports d’Alger, Oran, Bejaia, et Skikda et les ports d’Anvers et Hambourg est opéré par cinq navires polyvalents (Multi Purpose Vessel) pouvant charger des ‘colis’ conventionnels, du matériel roulant et des conteneurs, précise le site français, qui rappelle que « la première escale est intervenue le 8 mai au Terminal conteneurs et marchandises diverses (TCMD) de Grand-Couronne ».
Le Port de Rouen, explique Le Journal des Entreprises, « se positionne dans ce dispositif comme dernière escale européenne à l’exportation (5 jours de transit time entre Rouen et Alger), sera également en mesure de traiter des flux d’importation. »
« Les escales rouennaises seront assurées à un rythme bimensuel. À nous de convaincre la communauté portuaire d’apporter des volumes pour pérenniser cette liaison », indique Eric Lelièvre, président de Promaritime International, l’agent maritime de la CNAN à Rouen, cité par le site français.
De son côté le site spécialisé dans l’actualité maritime, « Mer et Marine » a précisé que le temps de transport depuis Rouen à Alger reste parmi les plus courts avec cinq jours. « La ligne est assurée par deux navires, les Constantine et Sedrata. Le premier a réalisé l’escale du 8 mai. D’une longueur de 138 mètres, il dispose de deux grues de bord d’une capacité de 180 tonnes chacune et offre une capacité de 12 500 tpl. À Rouen, le navire est consigné par Promaritime International. La prochaine escale est programmée pour le 25 mai par le Sedrata. »
Selon le même média, « actuellement, les navires chargent à Rouen des conteneurs de poudre de lait achetés par Onil (Office national interprofessionnel du lait et des produits laitiers) ». L’Onil a procédé avec le confinement « à l’achat de poudre de lait pour approvisionner l’ensemble du marché local », ajoute la même source.