Pour un démenti, c’en est vraiment un. Et des plus cinglants que le ministre de l’Industrie et des Mines a apporté à son collègue du Commerce.
Et ce, en ce qui concerne l’importation des véhicules d’occasion. Contrairement à ce qu’avait annoncé, il y a quelques jours, Bekhti Belaïb sur la possibilité qu’auront dans quelques temps les citoyens algériens à importer des véhicules d’occasion de moins de trois années, Abdessalam Bouchouareb a été, on ne peut plus catégorique et clair, en la matière : « il n’y aura pas d’importation de véhicules d’occasion », a-t-il, en effet, déclaré en marge de la cérémonie d’ouverture de « la 1ère édition du Salon international sur la récupération et la revalorisation des déchets industriels ».
Et ce, at-il ajouté, dans un clair souci de clarté dans le démenti fait ainsi à son collègue, « ni pour les particuliers, ni pour les concessionnaires ».
Ce dont il s’agit, a-t-il précisé, « c’est que l’Etat va procéder à la réorganisation du marché des véhicules d’occasion » ; un marché qui, a-t-il dit, « est très important ». Et qui, de ce fait, nécessite d’être réorganisé « pour sécuriser la relation entre l’acheteur et le vendeur ». Une sécurisation qui passe, a-t-il poursuivi, « par l’imposition aux professionnels qui veulent s’y impliquer d’un cahier de chargé qui garantira la traçabilité de la transaction et la fourniture d’un minimum de commodités pour l’exercice de la profession ».
Quant aux « professionnels » visés, le ministre a laissé entendre qu’ils peuvent être les concessionnaires en activité ou d’autres opérateurs qui rempliraient les conditions requises.
Mourad Bendris
