Le ministre de la Micro-entreprise, des Start-up et de l’économie de la connaissance, Yassine Djeridene a annoncé mercredi la révision du système de financement de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ), à travers l’intégration des produits de la finance islamique tel que la Mourabaha.
S’exprimant sur les ondes de la radio nationale, le ministre a fait état de la reformulation du système de travail de l’ANSEJ, en prenant en considération les problèmes survenus, auparavant, au sein des entreprises créées dans la cadre de ce dispositif.
Par ailleurs, Djeridene a rappelé, à propos des mesures destinées au soutien des Start-up, que son département ministériel avait présenté en Conseil de ministres plusieurs propositions, dont la révision de la loi sur les marchés publics, en accordant la priorité aux Start-up en vue de les impliquer dans la réalisation de ces projets.
Il a annoncé le lancement prochain du recensement des Start-up qui peuvent contribuer à la numérisation de l’Administration, une priorité pour le Gouvernement pour la période post-coronavirus.
« Les Start-up ont prouvé leur efficacité durant cette pandémie, ainsi elles seront mises en avant après la fin de la pandémie, notamment en lançant une plateforme avec l’Agence nationale de développement du numérique, afin de collecter toutes les données relatives aux Start-up en lien avec l’administration électronique et la numérisation de l’administration », a-t-il déclaré.
Le ministre a estimé que le e-commerce constituait « la locomotive de développement de l’économie numérique ». Il a affirmé à ce propos que son département ministériel œuvrait en coordination avec le ministère des finances au développement de ce type de transactions.
Djeridene a fait état du lancement « dans les mois à venir » du paiement par téléphone, après acquisition dernièrement d’un terminal de paiement électronique depuis le téléphone portable.