Pour le parti Jil Jadid, de Sofiane Djilali, l’urgence aujourd’hui est de mettre sous contrôle l’épidémie du Covid-19. Un constat fait lors de la tenue, dernièrement, du Conseil Politique du parti qui a passé en revue les éléments composants la crise actuelle
Pour le parti, les mesures opportunes prises jusqu’à présent ont permis de retarder une expansion foudroyante de la maladie, ce qui a donné le temps aux autorités publiques et sanitaires de mettre en branle les mesures d’urgence pour palier à un système de santé fragile et trop longtemps marginalisé.
« Le confinement général, en particulier, a permis de faire baisser la pression sur les structures sanitaires et surtout sur les hospitaliers tous corps confondus. Cependant, des améliorations doivent être apportées : Une meilleure prise en charge de la protection de tous les intervenants, médecins, infirmiers et autres techniciens de la santé. Ils sont sur le front et doivent être encore une fois remerciés et soutenus pour leur exceptionnel engagement, certains aux prix même de leur vie et auxquels Jil Jadid rend hommage », relève Jil Jadid.
Concernant, le confinement, celui-ci a indubitablement aidé à contenir l’épidémie, selon le parti. Un assouplissement des horaires pour les fonctionnaires et pour certaines catégories d’activités économiques pourrait être envisagé. Cependant, l’intégration des gestes de distanciation sociale et d’hygiène générale doit être renforcée. Le moment venu, un dé-confinement partiel et progressif devrait être mis en place tout en maintenant les mesures de protection et de distanciation sociale pour une plus longue période. Il faudra maîtriser les risques induits par un rebondissement de l’épidémie.
Concernant l’éducation, Jil Jadid fait remarquer qu’il serait utile de tranquilliser autant les parents que les élèves des différents cycles ainsi que les étudiants à l’université.
« Eviter pour eux l’année blanche, tout en assurant un seuil de qualité à leur formation doit être un objectif prioritaire. Informer cette partie de la population des suites envisagées par les autorités devient une nécessité », ajoute-t-il.
Au plan économique, par contre, précise-t-il, les conséquences seront à l’évidence d’un autre ordre. La chute du prix du pétrole conjugué à l’absence de production nationale notable met le pays en grave danger face à une dégradation inéluctable des conditions de vie.
Au plan politique, l’Algérie doit rapidement retrouver une stabilité institutionnelle, estime Jil Jadid. « Au plan des libertés, quelques que soient les griefs des uns et des autres, il est déplorable d’avoir des compatriotes en prison pour des motifs politiques. A l’avenir, avec des règles du jeu politique, claires et transparentes, nul ne serait tenté d’exercer un rapport de force avec des autorités légitimes. Le but de tous est de construire un Etat de droit. Le moment d’apaiser les esprits est venu », indique le parti de Sofiane Djilali.
Enfin, la liberté d’expression et de la presse doit être l’un des objectifs à concrétiser, pour Jil Jadid.