Accueilla deuxFerhat Ait Ali : "Nous voulons une usine de voitures et non...

Ferhat Ait Ali : « Nous voulons une usine de voitures et non pas un garage pour monter des voitures »

Date:

- Advertisement -
Le ministre de l’Industrie et des Mines, Ferhat Ait Ali Braham s’est exprimé ce mardi sur le retard de l’entrée en vigueur de la mesure autorisant l’importation des véhicules d’occasion de moins de 3 ans d’âge et l’activité de montage des véhicules en Algérie.

Invité du journal de 13h00 de la radio chaîne II (d’expression amazighe) de la radio nationale, Ferhat Ait Ali a indiqué que pour casser les prix des voitures, la solution c’est de les produire localement et il ne s’agit pas du montage, a-t-il souligné. « S’il y a un seul producteur, c’est suffisant. Mais, un producteur sérieux, qui va investir son argent et créer des emplois selon ses besoins ».

Le ministre a indiqué que les opérateurs qui activent actuellement dans l’assemblage, une fois les nouvelles dispositions du cahiers des charges seront prêtes, ils payeront les droits de douanes. « Qu’ils fassent de l’assemblage ou qu’ils importent des véhicules en état de marche, ils payeront les droits de douanes », a-t-il affirmé.
Ferhat Ait Ali a rappelé par l’occasion que dans le nouveau cahier des charges exigera l’intégration de la coque du véhicule. « La coque algérienne, il faut qu’elle soit une exigence de première main », a-t-il dit.
« Celui qui ne peut pas répondre à cette exigence, ce n’est pas la peine qu’il vienne », a-t-il dit, estimant que ceux qui ne peuvent pas répondre à cette exigence, ce ne sont pas des investissements et des investisseurs. « Ce sont là des exigences d’un véritable investissement », a déclaré Ferhat Ait Ali.
« Nous voulons une usine de voitures, nous ne voulons pas un garage pour monter des voitures », a-t-il lancé. « Celui qui a de quoi faire une usine de voitures : l’argent, le savoir-faire, l’expérience, le partenaire fiable, algérien ou étranger, car, on ne va pas obliger les étrangers à s’associer. Quand une grande marque vienne, et avec les nouveaux textes qui seront promulgués, l’investisseur étranger viendra seul, et il ne sera pas obligé de se conformer à la règle 51/49, car cette dernière sera abrogée », a expliqué le ministre.
Sur le retard de l’importation des véhicules d’occasion
« Même si le texte de loi sur les voitures d’occasion (de moins de 3 ans trois ans) est entré en vigueur, je ne vois pas quel bateau pourrait assurer l’importation ? Le coronavirus a bloqué tout le monde, y compris les acquéreurs et le gouvernement », a expliqué le ministre de l’Industrie, qui a révélé au passage que les textes sont prêts, et que l’article 110 de la loi des finances a été révisé en éliminant le diesel qui sera remplacé par le GPL et l’hybride électrique.
Ferhat Ait Ali a annoncé que les véhicules d’occasion à moteurs diesel sont exclus de l’importation du fait qu’ils seront interdits dans toute la région d’ici maximum trois ans. « Il n’y a pas de raison qu’on importe les déchets et rébus des autres », a-t-il commenté.
A une question sur les pays d’origine de ces véhicules d’occasion, le ministre a répondu : « Quand j’ai dit l’Allemagne et la France ou bien l’Italie, c’est à cause des ports qui sont proches. La personne qui va importer ce type de véhicules, ne va pas l’importer des Etats-Unis ou du Pérou! Il faudra deux mois pour l’acheminer et ça coûte cher », a argumenté Ferhat Ait Ali. « En général, quand on demande à quelqu’un d’importer une voiture, il se rendra directement à Marseille, et au maximum, Malaga, Alicante ou Livourne… », a-t-il ajouté.
Le ministre a expliqué que cette décision d’importer des véhicules de moins de trois ans a été introduite (par le précédent exécutif, ndlr) dans la loi des finances 2020, qu’il considère « piégée ». Il a ajouté qu’elle a été également proposée par l’Organisation mondiale du commerce à l’Algérie.
« Nous avons un texte qui préexistait et on essaie de le réaménager pour avoir le minimum de casse, pour les deux parties, l’Etat algérien et le citoyen », a indiqué Ferhat Ait Ali. « Ce qui nous intéressait, c’est d’approvisionner le marché, mais, pas dans la précipitation », a-t-il dit.
- Advertisement -
Articles associés

Derniers articles