Les Forces du Pacte de l’Alternative Démocratique (PAD) ont réagi à ce qu’a subi mardi l’homme politique Karim Tabbou lors de son procès en appel qui s’est déroulé à la Cour d’Alger. Le PAD condamne « scandale judiciaire » et exige la libération sans condition du Premier responsable de l’UDS.
« Face au délit commis par la justice dans un procès politique expéditif, convoqué en catimini, à l’insu de ses avocats et en l’absence du concerné, évacué suite à un malaise, aucun doute n’est permis sur la volonté des pouvoirs de l’ombre d’accélérer les menées des forces attachées au maintien du système jusque-là contrecarrées par la forte mobilisation populaire », écrit le PAD dans un communiqué diffusé sur Facebook.
« A deux jours de sa libération, Karim Tabou, vient d’être victime d’un véritable rapt de la prison de Koléa pour être livré à une justice aux ordres pour prolonger sa peine de six mois supplémentaires en lieu et place du sursis que lui avait décerné le juge de première instance », dénonce l’Alternative Démocratique.
« Devant la catastrophe sanitaire qui guette notre pays aggravée par la déliquescence d’un système de santé défaillant otage d’une corruption institutionnalisée et victime de la destruction du secteur public au profit des forces de l’argent et d’une fuite organisée des compétences, le pire est à craindre. L’arbitraire qui vient de frapper à nouveau Karim Tabbou constitue une provocation au moment où le pays a besoin de sérénité pour affronter les conséquences de l’épidémie du Covid-19 », dénonce encore le PAD.
Les forces du PAD, parties prenantes de la révolution populaire en cours, condamnent « avec la plus grande vigueur ce scandale judiciaire et exige la libération sans condition du premier responsable de l’UDS. La place de Karim Tabou et de tous les détenus politiques et d’opinion n’est pas en prison », conclut le communiqué.