Alors que la pandémie du coronavirus s’accélère dans le monde, plusieurs pays ont annoncé avoir testé la chloroquine comme remède contre le Covid-19, notamment depuis la publication par le professeur Didier Raoult, infectiologue et directeur de l’IHU Méditerranée Infection, à Marseille, lundi dernier des premiers résultats positifs des essais cliniques.
Le ministre tunisien de la Santé, Abdellatif Mekki, a annoncé hier samedi avoir autorisé certains hôpitaux tunisiens à utiliser la chloroquine, cet antipaludéen, comme traitement contre le coronavirus, ont rapporté les médias locaux.
Toutefois, le ministre tunisien a précisé que la chloroquine peut être utilisée étant donné qu’elle a prouvé son efficacité. Cependant, il ne faut pas utiliser ce médicament de manière aléatoire.
M. Mekki a révélé que les ministères de la Santé et de la Recherche scientifique ont consacré un fonds de 2,5 millions de dinars. Et ce pour le financement des recherches et des expériences sur l’usage de la chloroquine dans le traitement contre le Covid-19.
Le Maroc a également décidé de recourir à la chloroquine en lançant des tests cliniques. En effet, le ministère marocain de la Santé a indiqué vendredi dernier que ce médicament fait toujours l’objet d’essais cliniques.
Alors que plusieurs pays se sont mis à tester la chloroquine contre le coronavirus, l’Algérie semble ignorer ce traitement qui a fait ses preuves dans certains cas, au moment où le Covid-19 se propage dans le pays. En effet, hier samedi le nombre d’Algériens infectés par le coronavirus a atteint 139 cas confirmés et 15 décès.
Le président des Etats-Unis, Donald Trump, a également vanté jeudi dernier les mérites de ce médicament contre le Covid-19, en se montrant très optimiste sur les premiers résultats de cet antipaludéen.
A ce propos, le laboratoire français Sanofi s’est dit prêt mardi dernier à offrir à l’État des doses de Plaquenil, un traitement anti-paludique dont la substance active est la chloroquine, pour 300.000 malades.