« Le quota pour 2016 a été réglé, alors que 2017, le groupe de travail (regroupant les secteurs du Commerce, de l’Industrie et des Finances) va se réunir pour faire des évaluations et des propositions aux départements concernés, à savoir les ministères du Commerce et de l’Industrie », a-t-il déclaré.
L’heure actuellement est à l’évaluation du quota de 2016 pour pouvoir, ensuite, avoir une idée précise sur celui de 2017. Pour rappel, le contingent de 2016 a été fixé à 152.000 unités pour être diminué à seulement à 83.000 unités. Il concerne les véhicules destinés au transport de dix personnes ou plus (chauffeur inclus), les véhicules de tourisme et autres véhicules automobiles principalement conçus pour le transport des personnes (y compris les voitures de type « break » et les voitures de course) et les véhicules dédiés au transport de marchandises. En sont exclus les engins tels que les camions et tracteurs que certains professionnels importent pour les travaux courants à leurs métiers liés au fonctionnement de leur entreprise.
En mai de l’année en cours, 40 concessionnaires sur les 80 retenus ont été attributaires des licences d’importation. Parallèlement à cela, le gouvernement a exigé des concessionnaires d’engager des investissements dans le secteur des véhicules et les filières industrielles annexes.
Selon les prévisions du ministère du Commerce, l’importation des véhicules ne dépassera pas un (1) milliard de dollars en 2016, ce qui est considéré comme une évolution appréciable par rapport à 2015 ou 3,14 milliards usd (265.523 véhicules) et 2014 ou 5,7 milliards de dollars (417.913 unités) ont été facturés.
Concernant le projet Peugeot, Bouchouareb a déclaré vaguement que celui-ci suit son cours le plus normalement du monde, et qu’il sera implanté dans la localité d’El Hamoul relevant de la circonscription administrative de la daïra d’Oued Tlélat, dans la wilaya d’Oran. Le ministre de l’Industrie et des Mines avait déclaré, en novembre 2015, que Peugeot devait s’installer en Algérie avec sa filiale Faurecia qui, elle, se chargera du volet sous-traitance. Dans une première phase, quatre modèles dont un véhicule utilitaire de type pick-up seront conçus, selon dans une entente entre les parties algérienne et française.