Les échanges entre l’Italie et l’Algérie ont diminué de plus d’un milliard d’euros en 2019, soit une baisse d’environ 17% par rapport à l’année précédente a rapporté l’Agence italienne Agenzia Nova.
L’Algérie a acheté 3,41 milliards de dollars de marchandises italiennes en 2019, en baisse de 8,13% par rapport à 2018. Les exportations algériennes restent caractérisées par la prédominance du secteur de l’énergie, l’Italie étant l’un des grands acheteurs de gaz algérien, mais a connu une baisse de 23,43% par rapport à 2018: un phénomène principalement dû à la baisse des achats italiens de gaz algérien, ajoute la même source.
Les échanges entre les deux pays ont ainsi atteint 8,03 milliards de dollars en 2019, contre 9,7 milliards de dollars en 2018. Quelques jours avant sa nomination au poste de ministre de l’Industrie, Ferhat Ait Ali a déclaré à Agenzia Nova que les Algériens n’avaient pas oublié que l’Italie «était l’un des rares pays au monde à avoir fourni une aide financière et matérielle à l’Algérie dans les années 1990 (NDLR : 1992), quand tout le monde nous a fermé la porte».
Selon Ait Ali, avec l’élection du président Abdelmajid Tebboune, « l’Italie et ses entreprises pourront jouer un rôle important dans le développement de l’économie nationale.» Ait Ali estime que «l’Italie a une excellente occasion d’améliorer ses investissements en Algérie dans le secteur de l’énergie, mais aussi dans d’autres secteurs, tels que les secteurs alimentaire et mécanique». Au cours de ce mois de février, Ait Ali a été le premier responsable algérien à recevoir l’ambassadeur d’Italie à Alger, Pasquale Ferrara.