Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche a présidé, ce matin, au siège de son département ministériel une réunion d’évaluation du « dispositif d’encadrement et de suivi de l’opération Aïd-el-Adha ». Un dispositif, comme son intitulé le suggère, qui vise à mettre à la disposition du plus grand nombre possible de familles algériennes des bêtes de sacrifice à des prix abordables.
Et qui, de ce fait, a été conçu par ses promoteurs, le ministère précité, la Fédération nationale des éléveurs de bétail et l’Union nationale des paysans algériens (UNPA), comme un moyen de lutte contre la spéculation récurrente sur les bêtes de sacrifice qui se déroule à chaque Aïd-el-Adha. Selon Mustapaha Chaouchi, membre de la cellule de communication dudit ministère que nous avons contacté peu de temps après la fin de la réunion d’évaluation précitée, le dispositif en question s’articule autour de deux points essentiels : l’installation au niveau de chaque wilaya de commissions chargées de « l’encadrement et du suivi de l’opération Aïd-el-adha », et l’ouverture, dans toutes les wilayas du pays, de points de vente directs au public, gérés conjointement par les trois parties impliquées dans le dispositif en question. Et, fait important, disposant, tous, « d’une couverture vétérinaire ».
Concernant ce dernier point, précisément, notre interlocuteur nous a déclaré que « depuis le lancement, il y a une quinzaine de jours, de « l’opération Aïd-el-adha », 456 points de vente ont déjà été ouverts dans 33 wilayas du pays » ; dont « 14 pour la seule wilaya d’Alger ». Des chiffres qui ne sont pas définitifs puisqu’il est attendu, nous a précisé Mustapha Chaouchi, que « l’opération s’étende, dans les tout prochains jours, à toutes les wilayas du pays ».
Pour mieux souligner l’importance de l’opération lancée, Mustapha Chaouchi a tenu à nous rappeler « les 4 millions de bêtes qui sont sacrificés, dans notre pays, à chaque Aïd-el-Adha » ; un nombre qui prend toute son importance quand il est ramené à celui total du cheptel national : « 27 millions de têtes, dont 24 millions d’ovins » ; les 3 millions restants se répartissant, a ajouté notre interlocuteur, « entre les bovins, les caprins et les camelins ».