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L’Algérie continuera de jouer un « rôle moteur » dans le règlement « le plus rapidement possible », de la crise libyenne, a affirmé jeudi à Brazzaville (République du Congo), le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum.
« L’Algérie continuera de jouer un rôle moteur dans la résolution le plus rapidement possible de la crise en Libye. Les principes essentiels de la démarche algérienne sont connus. La solution ne peut-être que politique et pacifique et ne peut venir que des Libyens eux-mêmes avec l’aide internationale et notamment des pays voisins », a précisé M. Boukadoum, dans une déclaration à l’APS.
M. Boukadoum accompagne le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, représentant du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, aux travaux du 8ème sommet du Comité de haut niveau de l’UA sur la Libye, dont les travaux s’ouvriront ce jeudi.
Il a souligné que l’Algérie a, dans le cadre de ses efforts tendant à trouver une solution à la crise libyenne, « réactionné plusieurs mécanismes notamment celui des pays voisins de la Libye ainsi que le Mali, au vu des retombées du conflit libyen sur ce pays ».
Alger a abrité, le 23 janvier dernier, la réunion des ministres des Affaires étrangères des pays voisins de la Libye (Algérie, Tunisie, Egypte, Tchad, Soudan et Niger) et le Mali pour établir une coordination et une concertation entre ces pays et les acteurs internationaux afin d’accompagner les Libyens dans la redynamisation du processus de règlement politique de la crise à travers un dialogue inclusif entre les différentes parties libyennes.
M. Boukadoum a, en outre, indiqué que « l’Algérie participe à toutes les manifestations et à toutes les bonnes volontés qui peuvent aider au règlement du conflit libyen », rappelant, dans ce sens, la participation « active » de l’Algérie à la conférence internationale de Berlin (Allemagne) tenue le 19 janvier dernier et à laquelle a pris part le président Tebboune.
S’agissant du 8ème sommet du Comité de haut niveau de l’UA sur la Libye, le chef de la diplomatie algérienne a expliqué que la participation de l’Algérie vise « à donner un rôle encore plus important à l’Union africaine dans la résolution de la crise libyenne ».
Il a affirmé, à cet égard, que « beaucoup d’acteurs attendent l’expression de la position algérienne par rapport à la question libyenne », ajoutant que « les gens nous écoutent, maintenant, beaucoup mieux qu’avant ». (APS)
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