Le Président Abdelmadjid Tebboune a laissé entendre, lors de sa première réunion périodique tenue hier avec certains responsables de la presse, qu’une révision précise et minutieuse du salaire minimum est envisagée.
Évoquant les mesures fiscales énoncées dans la loi de Finances 2020, le Président a fait savoir que certaines de ces mesures seront révisées pour garantir une meilleure justice, indiquant qu’il pourrait y avoir une révision de la loi dans les cinq à six prochains mois, qui sera soigneusement préparée, sans populisme.
Interrogé sur la situation économique du pays, le Président estime que la situation financière n’est pas mauvaise, tout en admettant qu’elle « n’est pas normale comme elle l’a été au cours des deux dernières années, mais elle s’améliore ».
Le Président Tebboune a rappelé sa promesse de campagne électorale d’exonérer de l’impôt sur le revenu global (IRG) les salaires inférieurs à 30.000 dinars, en affirmant que cette mesure sera appliquée dès la loi de finances complémentaire de 2020. L’objectif affiché dernière cette mesure est d’augmenter le pouvoir d’achat.
Le Président a indiqué, à cet égard, que cette mesure fiscale coûtera à l’Etat moins de 90 milliards de dinars, affirmant que l’idée d’augmenter le pouvoir d’achat était irréversible, et ce, en exonérant les ménages à faibles revenus des impôts et en exerçant un contrôle sur les prix des produits de base.
Le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, soutient que l’exonération fiscale n’a aucun impact sur le budget de l’Etat. À en croire le Président, l’exonération fiscale n’entraîne pas une hausse des recettes, ni une saignée par rapport au budget de l’État.