AccueilénergieAffaire Sonatrach : La cour de milan relaxe Saipem et Eni

Affaire Sonatrach : La cour de milan relaxe Saipem et Eni

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La cour d’appel de Milan (Italie) a relaxé hier le groupe italien Saipem et son ex-président, condamnés en première instance pour des soupçons de corruption internationale en Algérie, et a confirmé la relaxe de sa maison-mère, ENI, et de son ex-patron, Paolo Scaroni, rapporte l’AFP

Ce dossier se conclut en appel par une relaxe générale, sociétés, employés de Saipem et ENI et intermédiaires supposés algériens. Les charges concernaient le versement présumé de 197 millions d’euros de pots-de-vin à des responsables publics algériens entre 2007 et 2010.
Selon l’accusation, ce versement avait permis à Saipem d’obtenir des contrats pour 8 milliards d’euros et à ENI d’avoir l’autorisation de l’ancien ministre algérien de l’Energie, Chakib Khelil, d’acquérir les droits d’exploitation du gisement de gaz de Menzel, via l’achat de la société First Calgary Petroleums. En première instance, en septembre 2018, le tribunal avait estimé que le second fait n’était pas avéré et que l’ex-patron d’ENI, Paolo Scaroni, n’était pas responsable pour les contrats de Saipem.
 
En appel, les juges ont rejeté le recours du parquet contre cette décision, confirmant ainsi la relaxe pour ENI et son ex-dirigeant. Saipem avait, quant à elle, été condamnée en première instance à une amende de 400 000 euros et à la confiscation – en lien avec les autres condamnés – de 197 millions d’euros, considérés comme la valeur du pot-de-vin versé. Cette confiscation, tout comme l’amende, ont été annulées par la cour d’appel, qui a jugé que le fait de corruption n’existait pas.
Sont relaxés le président de Saipem à l’époque des faits, Pietro Tali, et son ex-directeur en Algérie, Pietro Varone ainsi que l’ex-directeur financier de Saipem puis d’ENI, Alessandro Bernini, et les prévenus algériens, Farid Nourredine Bedjaoui, Samyr Ouraied, un proche de M. Bedjaoui, et Omar Habour, soupçonné d’avoirparticipé au blanchiment d’’argent. L’ex-ministre Chakib Khelil n’était pas prévenu dans ce dossier.
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