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BTP/Routes : L’Algérie envisage de remplacer le bitume par le béton

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Les travaux de la journée d’études sur la construction des routes en béton de ciment, organisée mardi à Alger, ont été sanctionnés par la création d’un comité technique pour la réalisation d’une étude approfondie sur l’utilité et la rentabilité de ces projets et qui servira aux pouvoirs publics d’une feuille de route dans la réalisation future de projets pareils.

Ce comité, devrait être composé d’ingénieurs, d’experts, de bureaux d’études, ainsi que des entreprises de production de ciment et de réalisation des routes, publiques et privées, a expliqué à l’APS le P-dg du Groupe Cosider, Lakhdar Rekhroukh, à la fin des travaux de cette journée à laquelle ont pris part plusieurs des représentants de tous les acteurs intervenants dans ce secteur.

Il aura la mission de réaliser une étude approfondie sur les techniques et les coûts de réalisation des routes, en béton de ciment, mais également la formation du personnel en la matière, pour ensuite « orienter les pouvoirs publics qui cherchent de nouvelles solutions plus rentable et efficace dans  ce domaine ».

L’Algérie connaitra « très prochainement » un excèdent de production de ciment qui avoisinera les 20 millions de tonnes annuellement, donc  « en plus des perspectives d’exportation, il faudra également penser à absorber une partie de cette production par la consommation locale à travers de nouvelles techniques de construction des routes », a rajouté M. Rekhroukh.

Rentable à long terme

Le responsable a estimé que la construction des routes en béton de ciment serait « plus bénéfique » pour l’Algérie, surtout que la matière première de la méthode classique de construction avec le bitume est importée, tandis que la production du ciment est faite à 100 % avec de la matière locale.

Interrogé sur les coûts de ces nouvelles techniques, M. Rekhroukh a fait remarquer  « qu’en amont, la construction des routes en béton de ciment est plus chère, mais à long terme, elle devient plus rentable, car la durabilité des routes sera plus langue et l’entretien sera moins coûteux à terme ».

Un avis partagé par le secrétaire général du Comité de liaison de la transsaharienne, Mohamed Ayadi, qui a expliqué à l’APS que « la préoccupation majeure est de construire des routes durables et la réalisation des routes avec le béton en ciment a fait ses preuves dans des pays développés comme les Etats-Unis ou en Allemagne et nous voulons en faire de même dans le futur ».

M. Ayadi a ajouté que « c’est le moment de réfléchir à de nouvelles techniques de construction des routes au niveau local, surtout que la production de ciment au niveau national permet d’assurer la matière première locale pour ce genre de projet ».

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