Après la périlleuses expériences qu’a subi le pays, suite notamment à l’emprunt extérieur qu’il a dû effectuer auprès des institutions de Bretton Woods, l’Algérie optera cette fois-ci pour les institutions financières africaines où elle est déjà membre pour d’éventuels emprunts extérieurs.
Validée par le Conseil des ministres, la piste de l’emprunt à l’étranger se précise de plus en plus. En particulier depuis les déclarations du ministre des finances, Mohamed Loukal, pour qui l’Algérie ne sollicitera pas le Fond Monétaire International (FMI), mais plutôt les institutions financière africaines dont elle est membre.
Le ministre a souligné que l’Algérie ferait appel aux institutions financières internationales et continentales et à ses institutions membres telles que la Banque africaine de développement.
Par ailleurs, il a souligné que le retour à l’emprunt extérieur se limiterait au financement des projets stratégiques, comme c’est le cas pour le port central de Cherchell, et non pas pour les importations.
En effet, depuis la chute des prix des hydrocarbures, les réserves de change de l’Algérie n’ont pas cessé de fondre. Elles avoisinaient les 70 milliards de dollars en juillet dernier. Le recours au financement extérieur sera ainsi privilégié pour limiter ce déficit brutal du matelas de devises.