Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a rappelé dimanche aux citoyens les mesures à prendre pour contribuer à la prévention et la lutte contre la prolifération du moustique tigre, tout en assurant qu' »aucun cas de maladie transmissible » par ce moustique n’a été enregistré en Algérie.
« Chaque citoyen en modifiant son comportement et en adoptant des gestes simples et peu contraignants peut participer à la lutte contre la prolifération des moustiques et l’introduction de virus », indique le ministère de la Santé dans un communiqué.
Ces gestes consistent à « supprimer les eaux stagnantes qui favorisent la reproduction du moustique autour des domiciles, changer l’eau des vases plusieurs fois par semaine, vérifier le bon écoulement des gouttières, supprimer les pneus usagers et tout autre objet pouvant se remplir d’eau et couvrir les réservoirs d’eau (bidons d’eau, citernes et bassins) avec un voile ou un tissu ».
Le ministère de la Santé a rappelé aussi qu’un dispositif de surveillance et de lutte contre les arboviroses (maladies infectieuses) transmises par le moustique tigre -de son nom scientifique Aedes albopictus- a été diffusé sous forme d’instruction ministérielle à l’ensemble des 48 directions de la santé et de la population le 8 juillet 2019 à l’effet de le mettre en œuvre.
Il a rappelé également avoir dès 2013 mis en place un comité d’experts chargé de la prévention et de la lutte contre les arboviroses, qui a pour mission, notamment, la veille sanitaire à travers l’évaluation des risques, la prévention et la lutte contre les arboviroses.
« Actuellement en Algérie, en dehors des inconforts causés par les piqûres, aucun cas de maladie transmissible par ce moustique n’a été enregistré, en l’absence de cas autochtones de ces maladies », précise la même source.
En cas de réaction importante aux piqûres de moustiques, le ministère de la Santé recommande de se rapprocher du centre de santé le plus proche.
Détecté pour la première fois en Algérie en 2010, le moustique tigre est implanté dans quelques wilayas du Nord. Ce moustique s’est adapté à l’environnement humain et se développe dans les eaux stagnantes, préférentiellement dans des environnements urbains et périurbains, explique le ministère de la Santé.
Le moustique tigre pique principalement à l’aube et au crépuscule, le plus souvent à l’extérieur des maisons. Il est plus actif durant la période de mai à novembre.
Dans le monde, le moustique tigre peut transmettre, « dans des conditions bien particulières », la dengue, le chikungunya ou le zika.