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23e vendredi à Alger : Les manifestants rejettent massivement « le dialogue avec les bandes »

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Au lendemain de l’annonce par le chef d’état par intérim Abdelkader Bensalah du panel de personnalités chargées de conduire le dialogue national pour une sortie de crise. À Alger, en ce 23e vendredi de mobilisation contre le système, les manifestants ont massivement rejeté le dialogue avec les bandes.

Les manifestants descendus massivement dans les rues d’Alger Centre pour poursuivre la contestation contre le pouvoir, ont dénoncé Karim Younes et Abderrahmane Arar, parmi le panel de six personnalités chargées par Bensalah pour une médiation et mener le dialogue national avant l’organisation du scrutin présidentiel pour sortir de la crise actuelle. « Ni Younes ni Arar, c’est le peuple qui choisit »  ont scandé les manifestants

Comme les vendredis précédents, le même dispositif sécuritaire à été déployé au centre la capitale.

La marche qui à pris de l’ampleur vers 14H00, à vu les manifestants réitérer les slogans habituels du Hirak, hostiles au pouvoir et favorables à une Algérie meilleure et démocratique, tels que : « pour un État civil et non militaire », la libération des détenus d’opinion, « y en a marre des généraux ».

En outre, à part la tentative d’arrestation par des policiers en civil d’un jeune manifestant avec un T-shirt aux couleurs du drapeau Amazigh puis libéré par les manifestants, aucune arrestation n’a été signalée parmi les manifestants.

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