Le ministre de la Justice, Slimane Brahimi, considère que la lutte contre la corruption ne peut être efficace qu’avec « la récupération de l’argent volé » caché dans des paradis fiscaux.
S’exprimant ce lundi à ‘Ecole supérieure de la magistrature dans le cadre d’un séminaire consacré justement à la corruption, le Garde des sceaux, a qualifié ce phénomène de corruption au terrorisme précisant que « son ampleur est beaucoup plus importante qu’on l’imaginait ».
Le ministre rappelle que l’Algérie a signé des conventions internationales avec des pays qui permettent d’envisager un partenariat entre la justice algérienne et ses homologues en international. « Il faut récupérer cet argent pour protéger les droits des générations futures », estime le ministre qui rappelle que « le juge travaille en toute autonomie, n’obéissant qu’à sa conscience et à la loi » a-t-il souligné.
Slimane Barhimi a soutenu que la corruption a sapé les fondements de l’Etat national, provoquant du coup une perte de confiance entre les citoyens et les instituions de ce même Etat, rappelant que la prévention et la lutte contre ce phénomène demeurent la priorité de l’heure.