Indélogeables, les deux B restants, en l’occurrence ,dont la tête est réclamé par le hirak, et malgré les développements considérables survenus ces dernières semaines, le blocage constitutionnel et institutionnel que vit le pays, se rapporte à leurs entêtement, Bensalah et Bedoui font de la résistance.
Le déploiement de la justice se veut sans quartiers ces derniers jours. Une accélération des procédures qui a mis la prison d’El Harrach sous les feux de la rampe. Et pour cause, en plus d’ ex premiers ministres, d’anciens hauts responsables, dont d’ex ministres et des walis, se trouvent dans une posture sans précédent, ou il doivent devant les hautes instances de l’appareil judiciaire, répondre d’accusations graves. Un constat amer, celui de voir sur les gros médias tous les jours, le défilé des ses ex gestionnaires des affaires du pays, qui ont mis toute une nation à genoux politiquement, économiquement et socialement
Le clan Bouteflika, les services, et les hommes d’affaires véreux, ont eu tout le temps (20ans), et toute l’impunité, d’installer des mécanismes imparables de spoliation et de dilapidation des biens et richesses du pays. Tout les secteurs sont éclaboussés par les affaires de corruption, de transferts de capitaux vers l’étranger, pour ne citer que ces griefs. les différents gouvernements qui se sont succédés au pouvoir, se succèdent aujourd’hui devant les juges, leurs sort est désormais scellé, ils feront de la prison d’El Harrach, l’endroit le plus huppé de l’Algérie d’aujourd’hui.
Comment cela a été possible ? une question qui brûle les lèvres de tous les algériens, sauf pour ceux qui avait préparé cette descente en enfers. Les réponses se trouvent à juste titre, dans les derniers évènements, ou depuis le 22 février, date à laquelle, le peuple écrasé, démuni de ses droits, et considéré comme mineur, a décidé de mettre fin pacifiquement aux actions de la mafia politico-économique, qui n’avait pour seul programme que celui de vider les caisses de l’Etat pour ne plus s’arrêter de s’enrichir, le pouvoir de l’argent est devenu la seule loi.
D’aucun, n’aurait pensé voir, un jour, des noms , comme Ouayhia , Sellal, Said bouteflika, Toufik , Tartag, Haddad, Oulmi, pour ne citer que ceux là, sortir, revêtir l’habit de l’incarcération, et de l’accusation, alors qu’ils étaient les « intouchables » ceux que tout le monde craignait.
Au demeurant, et par la force du Hirak qu’aucune tentatives de perturbation n’a pu ébranler, le règne des oligarques et des dirigeants despotiques, entame son déclin et par le truchement d’une justice libérée et soutenu par la hautes instances militaires, gagne chaque jour, du terrain en matière de réhabilitation de l’Etat de droit. Mais en perd chaque jour, sur le chemin du retour à un Etat institutionnellement fonctionnel, du fait que, le bras de fer qui oppose la contestation populaire et le gouvernement en place , se durcit, et ne laisse plus de marge de manœuvre pour un consensus sur les différentes solutions de sorties de crise proposées. La seule qui pourrait apporter une lueur d’espoir , de voir un dénouement à même de permettre la tenue d’un dialogue national inclusif, de mettre en place la commission indépendante d’organisation et de suivi de l’élection présidentielle, se trouve dans les conditions inébranlables du hirak, qui ne jure que par le départ, des figures de l’ancien régime, désormais Bensalah et Bedoui sont au cœur de la discorde. Il suscite, l’étonnement et l’interrogation de tout le monde, pourquoi restent ils en poste, alors qu’il savent que le sort de tout un pays dépends de leurs démission ? c’est dans la réponse à cette question que réside les explications et les arguments d’une réelle manipulation de tout un peuple.