Pour rappel, le ministre de l’Energie Mohamed Arkab a exprimé lundi la volonté de l’Algérie de trouver un compromis acceptable pour les différentes parties, notamment, l’Etat algérien, Total et Occidental Petroleum. « Dans tout ce qui se posera à Sonatrach, elle cherchera le bon compromis pour l’intérêt du pays et lui permettre de se développer davantage », a déclaré, Arkab lors d’une visite de travail dans la wilaya de Tindouf, affirmant n’avoir reçu « aucune confirmation de la part d’Anadarko sur cette transaction avec Total ».
Pouyanne a précisé que « les actifs d’Anadarko représentant environ 3 milliards de barils de réserves que nous allons acquérir pour 8,8 milliards de dollars sont clairement au cœur de notre stratégie de croissance axée sur nos forces ».
Pouyanne a ajouté que cet accord renforcerait également la position de Total en tant que numéro deux du marché mondial du GNL et qu’il n’aurait aucun impact négatif sur la politique de retour à l’actionnaire de la société. « Je dirais même le contraire, car cette acquisition générera un cash-flow net positif à partir de 2020, même si le prix du pétrole est inférieur à 50 dollars le baril », a-t-il expliqué devant les actionnaires.