L’enthousiasme remarqué dans les investissements en hydrocarbures en Algérie ces derniers mois, risque de connaître une stagnation voir même un recul suite aux inquiétudes avérées des investisseurs étrangers dans ce secteur pour ce qui se passe sur le plan politique dans le pays.
Si pour l’instant « aucun désengagement » des partenaires de l’Algérie n’a été enregistré, et que «les projets en cours continuent de fonctionner normalement, suivant les plans préalablement arrêtés et aucun désengagement de nos partenaires n’a été enregistré depuis le début de l’année 2019» selon les précisions du ministre de l’énergie Mohamed Arkab dans un entretien accordé à l’agence de presse APS.
Toutefois, Arkab a reconnu l’inquiétude de certains investisseurs suite à l’évolution de la situation politique de pays. «Nous n’ignorons pas une certaine inquiétude de la part des investisseurs présents en Algérie de par la situation politique» a signalé le ministre de l’énergie qui reste très optimiste en rassurant tout le monde, que « les données chiffrées sur les investissements dans le secteur des hydrocarbures durant la dernière décennie sont parlantes, avec une moyenne annuelle de plus de 12 milliards de dollars».
Pour être plus convaincant, le ministre de l’énergie a évoqué les perspectives d’investissements prévus sur la période 2019-2023, et qui sont estimés à plus de 58 milliards dollars, à horizon 2023 pour le développement de l’activité hydrocarbures », a-t-il ajouté.
A titre d’exemple, Arkab est revenu sur les pourparlers entamés entre l’américain Exxon Mobil, et la Sonatrach affirmant l’intérêt qu’a exprimé ce groupe pour investir en Algérie, dans l’amont pétrolier. Selon lui, « ce n’est pas le seul grand groupe qui souhaite le faire. Le potentiel des bassins algériens est très important ».
