Après plusieurs semaines de manifestations, le pays se dirige vers une impasse institutionnelle. Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) a émet une serie de propositions afin de faire face a cette situation inédite.
Abderrazak Makri, président du MSP, a dévoilé dans un communiqué issu de la réunion de son bureau exécutif plusieurs points afin de passer la période de transition.
Ainsi, pour la gestion de cette période, il a suggéré « une durée ne dépassant pas les six mois, gérée par une personnalité non impliquée dans les affaires de corruption, fraude électorale, et acceptée par le mouvement populaire ».
Par ailleurs, il s’est opposé à la mise en place d’un Haut Comité de l’Etat, et éviter le scénario de 1992, estimant que la décision devrait être issue d’une seule personne. Le MSP souhaite à ce que le nouveau chef d’État dans la vision du MSP « peut légiférer, à travers des décrets avant le retour au processus électoral, notamment à travers l’’installation d’une commission indépendante chargée d’organiser les élections ».
Toutefois, il opte pour la désignation d’un chef du gouvernement consensuel.
A noté que ces propositions sont les mêmes que ceux de l’opposition, sauf que le MSP évite de faire appel à l’institution militaire.