Le sénateur FLN Abdelwahab Benzaïm a demandé, lundi, aux algériens de patienter encore une année avec Bouteflika pour protéger les institutions et l’Algérie de l’anarchie.
«Il y a des luttes politiques, des élections chaudes. Il y a ceux qui soutiennent et ceux qui s’y opposent (à la candidature de Bouteflika), et la solution idoine est le débat, le débat raisonnable», a-t-il estimé sur le plateau de la chaîne El Bilad.
«Supposons que ce mandat à six ans (une année de plus). Patientons encore une année pour protéger nos institutions et notre pays de l’anarchie, patientons. La jeunesse existe, le peuple existe, et moi je suis issu du peuple. Et je vous le dis, je suis du FLN, et si dans une année, 6 ou 7 mois, et toujours en supposant que le candidat (Bouteflika) gagne lors de l’élection présidentielle et qu’il a eu le feu vert du Conseil Constitutionnel, je le jure devant Dieu et devant le peuple que, s’il ne respecterait pas (Bouteflika) les engagements dont il tenu le serment de réaliser, moi personnellement, je serai parmi les manifestants», a affirmé le sénateur Benzaïm.
«Nous ne voulons pas mener le peuple vers l’inconnu. Moi personnellement en tant citoyen, je veux qu’on sauvegarde cette paix, et que nos enfants se réveillent le matin et partent vers leurs écoles, leurs universités(…). L’inconnu ne mènera à aucun résultat», a-t-il indiqué.
«Supposons qu’il (Bouteflika) sort vainqueur de l’élection présidentielle. 3 ou 4 mois après, il n’y pas de résultats, rien n’empêcherait le peuple de sortir descendre dans la rue», a-t-il ajouté.
Par ailleurs, commentant la candidature du président Bouteflika pour un cinquième mandat, Benzaïm la considérée comme une invitation à l’organisation d’une élection présidentielle anticipée.
Sur la démission de l’ancien ministre de l’agriculture, membre et député du FLN Sid Ahmed Ferroukhi, le sénateur Benzaïm a indiqué que ça ne le concernait que lui et ne concerne pas le FLN, en ajoutant que « ce que je sais, c’est qu’il ne possède pas de carte de membre du parti (FLN) » a-t-il affirmé.
