250 milliards de DA est le montant des crédits accordés par la BDL, dans le cadre des dispositifs Ansej, CNAC et Angem. C’est ce qu’a révélé Krim Mohamed, le PDG de la banque au cours d’un point de presse tenu en marge de la rencontre organisé par JilFCE, mercredi soir dernier. L’invité de la jeune organisation patronale a ajouté que « le montant représente 26% du total des financements qui tourne autour de 570 milliards de DA », estimant que « cette part est non-négligeable et atteste de l’intérêt dont jouissent les porteurs de projets en vue de la création d’entreprises ». Il a affirmé que « nous sommes en train de faire un travail assidu avec nos collaborateurs afin d’accompagner les jeunes et à ne plus les considérer comme un contentieux mais comme les prochains génies et les acteurs effectifs de la dynamique économique ». De son côté Toufik Lerari, président de JilFCE a appelé les jeunes entrepreneurs à s’informer auprès des banques et des institutions financières pour connaitre les possibilités de financement et les documents à fournir. « Il faut que les jeunes entrepreneurs, nous a-t-il dit, comprennent que les banques ne donnent pas d’argent, ce sont des établissements commerciaux qui sont tenus de respecter les procédures et pour que leurs projets soient bancables, ils doivent apprendre à bien ficeler leurs dossiers. C’est dans ce cadre que JilFCE, l’Ansej et la BDL vont faire des visites de sites sur le terrain afin d’identifier les problèmes et les contraintes des jeunes entrepreneurs qui n’arrivent pas à évoluer et à se développer pour mieux cibler les causes et trouver les solutions idoines ». Il faut signaler que la rencontre, la première du genre avec un responsable de banque, d’autres suivront selon les organisateurs, a été l’occasion pour bon nombre de jeunes chefs d’entreprises d’exposer le problème de financement auquel fait face leurs entités. Mr Soufi, vice-président de la structure patronale et modérateur des débats a présenté plusieurs exemples de réussite et de success story à même d’inspirer par leur détermination et leur volonté en dépit des contraintes rencontrées sur le terrain. Plusieurs pistes ont été explorées lors de ce rendez-vous s’agissant du financement d’entreprises en phase d’exploitation et d’extension comme les fonds d’investissement de wilaya ou encore le leasing qui peut répondre aux préoccupations de développement des entreprises et de leur prospérité. Le PDG de la BDL lors de la rencontre et après avoir fait un exposé de la réorganisation de son institution bancaire en annonçant que 2900 terminaux de paiement électroniques (TPE) et 600 distributeurs automatiques de billets (DAB) sur tout le territoire seront opérationnels au cours des deux prochains mois, a soutenu qu’« avec cette rencontre, j’espère que nous allons faire beaucoup de choses en direction des jeunes créateurs de startups et de micro-entreprises qui seront les opérateurs économiques de demain ». En arguant que « l’Ansej, un dispositif mis en place depuis 20 ans, équivaut à 20 ans d’accompagnement de micro-entreprises. Ces entreprises qui sont aujourd’hui opérationnelles sont passées de TPE à PME. Ces dernières ont besoin d’un autre type d’accompagnement lié à leur exploitation, le renouvellement de leurs outils de production et leur développement ».Il a conclu, en appelant les jeunes entrepreneurs à se rapprocher des agences de la banque pour s’enquérir de ce qui se fait dans ce segment et de voir qu’elle accompagnement est à mieux de prendre en charge leurs préoccupations.