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Emprunt obligataire: Emission de deux titres de 10 000DA et d’ 1 million de DA

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Afin de mieux répondre aux sollicitations des citoyens  qui veulent souscrire à l’emprunt  obligataire national, les banques ont demandé à leur tutelle d’introduire deux nouvelles valeurs aux obligations émises dans le cadre de l’emprunt obligataire national baptisé emprunt pour la croissance économique.

C’est ce qu’a annoncé le P-dg du CPA, Omar Boudieb, ce dimanche à l’issue d’une cérémonie dédiée à la souscription  de  la compagnie d’assurances des hydrocarbures (Cash) à l’emprunt obligataire national en achetant 4.000 obligations d’une valeur globale de 200 millions DA.

Mr  Boudieb, a indiqué que « les banques ont demandé l’introduction de nouvelles formules de souscription à l’emprunt. C’est ainsi qu’il a été décidé l’émission, dès la semaine prochaine, de titres de 10.000 DA pour les particuliers et d’un (1) million DA pour les gros déposants ». En arguant qu’ «  avec des obligations actuelles de 50.000 DA chacune, beaucoup de spécialistes et même de citoyens jugent ce montant trop élevé vu les faibles capacités d’épargne des ménages ». S’agissant du titre d’1 million de DA, il a expliqué que  « cela permettrait de réduire le nombre d’obligations lorsqu’il s’agit d’un gros souscripteur ». A la question de savoir si les banques allaient contrôler l’origine des fonds collectés dans le cadre de cet emprunt, il a répondu par la négative «non, a-t-il soutenu, nous avons instruit notre réseau pour que l’ensemble des souscripteurs soient pris en charge sans leur demander quoi que ce soit.

Cette problématique a été définitivement levée car les pouvoirs publics nous ont autorisés à traiter cette opération de manière exceptionnelle, compte tenu de son importance stratégique ».

Il faut rappeler que le titre au porteur a été différemment interprété au sein des banques où on exigeait des pièces d’identité lors de la souscription ainsi que d’autres documents. C’est d’ailleurs ce que nous avons constaté lors de notre virée au premier jour du lancement effectif de l’emprunt obligataire notamment auprès de la BNA alors que les instructions du ministre des finances étaient très claires sur cette question.

Cette disposition a également soulevé des interrogations au sein de certains cercles financiers, clubs de réflexion et cénacles politiques sur l’origine des fonds liés à ce dispositif allant jusqu’à l’assimiler à une opération de blanchiment d’argent en provenance de l’économie informelle. A souligner que la rémunération de l’obligation demeure inchangée pour le titre d’une durée de 5 ans qui est de l’ordre de 5, 75 % et de 5% pour le titre de 3 ans. Aucun montant plafond n’a été fixé à cette opération dont la durée s’étalera sur 6 mois.

Fatma Haouari

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