Le secrétaire général du Rassemblement Nationale Démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, a réagi aujourd’hui à la crise qui secoue la chambre basse du parlement, invitant indirectement le Président de l’APN à céder aux doléances des députes qu’ils réclament son départ.
Intervenant ce matin lors d’un point de presse, tenu en marge d’une réunion des femmes militantes du RND Ouyahia a affirmé que l’Assemblée nationale ne sera pas dissoute et que le problème interne de l’assemblée sera prochainement réglé. «Il n’y aura pas de dissolution de l’APN et c’est mon message à ceux qui veulent faire peur aux députés».
Pour le SG du RND, les personnes qui ont élus Bouhadja, sont les mêmes qui demandent son départ », faisant allusion que ce n’est pas la présidence qui demande le départ du président de l’APN. Ouyahia a appelé au même temps Said Bouhadja « à préserver son image de Moudjahid et d’ancien Mouhafedh » en lui conseillant de « à faire prévaloir, la raison, le bon sens et l’intérêt général».
Voulant, être plus rassurant, concernant les analyses qui présument que cette crise de l’APN vise en premier lieu de dissoudre l’APN afin de reporter les élections présidentielle, le SG du RND a affirmé que le calendrier électoral sera respecté et que la présidentielle se tiendra bien au mois d’avril.
Par ailleurs dans son intervention, Ouyahia a signalé que «la chute dramatique du prix du baril à partir de 2014, a amené certains à croire que le pouvoir allait se retrouver en difficulté et que sa politique sociale allait cesser, comme si cela n’aurait pas été au détriment du peuple algérien».
Cependant, il a indiqué que grâce à «la sagesse du Président Bouteflika», « l’Etat a mobilisé des ressources financières par un recours temporaire à l’emprunt interne », assurant ainsi la poursuite du « processus de développement économique et social ». L’intervenant a en même temps fait remarquer que «l’inflation demeure maitrisée ».
Selon lui, « le meilleur exemple du bien fondé de cette démarche présidentielle vient d’être donné par le projet de loi de finances pour 2019 qui se distingue par l’augmentation des transferts sociaux ainsi que par l’absence de toute nouvelle taxe ou impôt».