Selon les services de la wilaya d’Alger, plus de 550 constructions illicites ont été démolies à Alger durant le premier semestre de 2018.
Les mêmes services ont indiqué que le premier semestre de 2018 a connu la démolition de 573 constructions illicites à l’instar des constructions anarchiques ou celles élevées sur des terres agricoles, la chaussée publique ou les principaux canaux d’assainissement. D’autres constructions érigées illicitement au niveau des forêts publiques ont été également démolies.
La démolition de ces constructions anarchiques « est régie par de strictes procédures légales et administratives » à travers l’établissement des procès verbaux de constat pour infraction à l’urbanisme par des agents compétents relevant des communes ou de l’inspecteur de l’urbanisme de la circonscription administrative concernée, de la police de l’environnement et de l’urbanisme relevant de la Sûreté nationale ou de l’instance compétente en matière d’urbanisme relevant de la Gendarmerie nationale, a précisé la même source à l’agence officielle.
Après réception du PV pour infraction à l’urbanisme, le président de l’Assemblée populaire communale (APC) émettra un arrêté de démolition de la construction anarchique dans un délai de 8 jour à compter de la date de réception du PV tout en disposant du droit de recours à la force publique.
Le wali d’Alger avait affirmé que plus de 1.700 constructions illicites ont été démolies en 2017 pour mettre fin à l’extension des constructions anarchiques dans la capitale, ajoutant que plusieurs dossiers relatifs à ces constructions illicites avaient été transmis à la justice.
Il a affirmé, dans ce sens, que les services de la wilaya travaillaient d’une façon constante, pour éradiquer ces bidonvilles et constructions anarchiques dont les terrains récupérés ont été utilisés dans le cadre des opérations de relogement au niveau de la wilaya, que ce soit pour réaliser les différents projets ou les transférer en espaces verts au profit de citoyens.