La décision de l’installation en Algérie du constructeur italien d’automobile Fiat, sera prise durant le mois prochain a indiqué aujourd’hui l’ambassadeur d’Italie en Algérie Pasquale Ferrera.
Selon le premier diplomate italien en Algérie, « au cours des mois derniers il y ‘avait plusieurs délégations de la marque Fiat qui ont été reçu par les autorités algériennes », ces visites ont permis aux représentants des constructeurs d’avoir une idée sur « les conditions d’investissement et les moyens disponibles afin de comparer avec d’autres possibilités ». Toutefois, « la décision finale revient à la société Fiat » a souligné M Pasquale Ferrera.
En marge du déplacement qu’il a effectué au locaux de l’entreprise italienne GN moto à Alger, le diplomate a souligné que prochainement «il y ‘aura un conseil d’administration de Fiat, et plusieurs alternatives seront étudies». Pour précision, la marque a connue plusieurs changement, puisque elle est devenue une entreprise multinationale « Fiat Cruzer automobile », ajoutant a cela la possibilité que l’actuel PDG quittera sont poste, de ce fait, « la décision sera prise dans le prochain mois» a indiqué l’ambassadeur italien.
« Nous ne sommes pas touchés par les restrictions d’importations »
Répondant à une question sur l’impact des la restriction des importations par l’Algérie l’ambassadeur a souligné que « même avec les restrictions l’Italie reste le premier partenaire de l’Algérie avec 9 milliards de dollars d’échanges ». Selon ses explications, l’Italie achète beaucoup de gaz algérien à hauteur de 5.5 milliards de dollars, par contre l’Italie exporte en Algérie des machines industrielles or que les produits interdits sont beaucoup plus alimentaires. »Ce qui est une contribution à la production » a t-il estimé.
De ce fait il a indiqué que l’Italie n’est pas très touchée, à part quelques produits comme le chocolat de la marque Ferrero, ou l’Italie exportait avant près de 80 millions d’euros en Algérie.
Toutefois, il a souhaité à ce qu’il y est un respect des accords de libres échanges entre les deux parties, indiquant qu’il est compréhensif de la situation par laquelle passe l’Algérie actuellement, souhaitant que ces mesures soient provisoires. Selon lui il faut laisser la liberté de choix au consommateur algérien dans la sélection de ce qui consomme.
Evoquant le volume des investissements dans le pays, M Ferrera a indiqué qu’il existe de grandes entreprises qui s’installent en Algérie, dans plusieurs domaines en outre de celui de l’énergie comme Eni, et autres. Il a cité l’entreprise Butti dans le ciment qui a fait plusieurs investissements, GN moto dans les deux roues et aussi un important projet de groupe Enelca leaders mondiale dans la commercialisation et le traitement de la viande qui sera réalisé dans la wilaya de boumerdes avec un partenaire algérien. Le groupe prévoit de reprendre la relève des abattoirs en l’Algérie. A cet effet, il est en négociations avec le ministère de l’agriculture a indiqué l l’ambassadeur italien.
Raffinerie d’Augusta
Réagissant à l’achat par la Sonatarch de la raffinerie en Italie, l’ambassadeur a indiqué que la Sonatarch a commencé déjà à raffiner dans cette raffinerie. « Ils ont jugé que l’investissement est fiable et ils ont opté pour son acquisition ».
A propos des rumeurs sur la fiabilité de la raffinerie, il a déclaré que cette dernière appartenait à une grande société fiable ExxonMobil, et elle doit être jugée selon, la qualité de l’entretien, et non sur l’âge.