Le gouverneur de la Banque d’Algérie Mohamed Loukal a tenu à apporter aujourd’hui des précisions sur les rumeurs qui circulent concernant un probable changement de la monnaie. « Le changement de la monnaie nationale ne figure pas dans notre ordre du jour » a indiqué le gouverneur de la BA.
Profitant des réponses qu’il a accordé aux questions des députés de l’APN après sa présentation du rapport annule de la situation monétaire et financière de l’Algérie pour l’année 2016, Loukal a expliqué que « nous avons annoncé le changement symbolique des billets de 1000, 500 DA qui ne sont pas assez protégés des trafics et la pièce de 100 Da. La Banque D’Algérie procédera au changement des faces et symboles des billets de 100 Da, puis celles de 500 Da, en suite les pièces de 100 Da. Toutefois, il a expliqué que ce changement « ne signifie pas un changement de la monnaie nationale » qui ne figure pas du tout dans l’ordre du jour de la Banque d4algerie. « Les gens qui demandent un changement de la monnaie nationale je leur assure que cela ne figure pas dans notre agenda » a indiqué M Loukal. Citant des exemples de certaines économies qui ont procédé au changement de leurs monnaies avec des conséquences très négatives.
Toutefois, l’intervenant a indiqué que ce changement ne vise pas la récupération de la monnaie qui existe dans le marché parallèle, qui est dépendante d‘autres facteurs, à savoir l’évasion fiscale, et la surfacturation. Toujours à ce propos, le gouverneur de la banque d’ALgerie, a indiqué que son institution dispose de chiffres réels sur les sommes d’argents qui circulent dans l’informel. De ce fait, il a indiqué que sur les 14 574 milliards de dinars existantes dans l’économie nationale, 4780 milliards sont en dehors de circuit bancaire, l’équivalent de 32%, dont 1500 à 2000 milliards sont thésaurisés par les opérateurs économiques. Il a dans ce sens, appelé les banques à améliorer leur services
Par ailleurs, en apportant des explications sur la valeur de la monnaie et la situation financiere et monétaire du pays, Loukal a clairement démenti l’incapacité des banques à financer les projets d’investissements durant l’année 2016 et 2017. « En aucun cas y’ avait rupture dans le financement de l’économie » a-t-il indiqué rassurant que les banques avait bénéficié lors de cette période d’un refinancement de près de 553 milliards de dinars. D’ailleurs, « les crédits à l’économie ont augmenté de 13% au court de l’année précédente » a-t-il souligné.
S’exprimant sur la valeur du dinar, le gouverneur de la BA a indiqué qu’il n’y a aucune volonté de la Banque d’Algérie de baisser la valeur de dinars, malgré les pressions des institutions internationales. Selon lui, au contraire nous avons pris toutes les mesures afin de garder une valeur stable de notre monnaie qui rappelle-t-il dépend de flottement des autres devises sur le marché international.
Instruction pour faciliter les dépôts bancaires
Le gouverneur de la Banque centrale a indiqué qu’il adressera prochainement une instructionstricte aux banques de la place afin de ne pas entraver la bancarisation de l’argent de l’informel. Selon ces explications, « les banques demandent l’origine des dépôts bancaires à leurs clients », or que ce n’est qu’une « application d’une manière strictes les accords avec groupe d’action financière internationale (GAFI) » qui exigent de savoir l’origine des dépôts et des clients. Cependant, il a proposé q ce que les banques délèguent cette tâche à la brigade financière. « En cas de doute, ils peuvent faire appel à la brigade financière » a-t-il indiqué que qui se chargera d’enquêter sur l’origine des fonds. « J’ai reçu beaucoup de réclamations des gens qui sont partis déposés leurs argent dans les banques et qui ont été interrogé d’une manière strictes » a-t-il souligné. Or que «nous avons signifié le mois derniers aux banque leurs incapacités d’atterrir de l’argent thésaurisés », pour cela, «il doit perfectionner leurs services afin de gagner la confiance de leurs clients ».
Le niet pour le l’augmentation de l’allocation touristique et les bureaux de changes
Le gouverneur de la BA a souligné à cette occasion l’impossibilité d’ouvrir les bureaux de changes, vu que notre monnaie n’est pas convertible. Cette convertibilité est lié à l’évolution de notre économie, l’activité des bureaux de change doit se limiter aux change des non résidants de la devise vers le dinar. Et doit appliquer des taux selon les instructions de la BA.
Par ailleurs, il a considéré qu’il n’est pas du tout possible d’augmenter les allocations touristiques dans la situation actuelle que connait le pays. Nous avons 4 millions de voyageurs par ans, cela représentera 4 milliards de dinars en cas ou on augmentera les valeurs à 1000 euro, chose qui n’est pas possible pour le moment malgré qu’il a reconnu l’insuffisance de l’allocation actuelle.