La 2ème rencontre algéro-françaises de la pêche et de l’aquaculture se déroulera à Alger les 29 et 30 novembre 2017 sous forme d’entretiens B to B et ateliers thématiques, selon Business France. Ces rencontres s’adressent surtout aux entreprises spécialisées dans la fourniture d’équipements de matériels et solutions pour l’élevage, le stockage dans le domaine de l’aquaculture, pisciculture, aux bureaux d’études spécialisées dans la géophysique et géotechnique marine, aux pôles de compétitivité et aux centres de formations.
En effet, l’Algérie dispose d’un véritable potentiel. Pour preuve, elle s’est lancée dans la production de la micro algue spiruline, commercialisée comme complément alimentaire en raison de sa richesse en minéraux et en vitamines. Celle-ci est actuellement produite dans seulement trois autres pays : les Etats-Unis, la France et la Hongrie.
Cette rencontre a donc pour but de promouvoir des partenariats entre entreprises des deux pays dans le domaine des pêcheries et de l’aquaculture. Lors de la première rencontre qui s’est déroulée la même période en 2016 à Alger, il a été fait appel à une quinzaine d’entreprises françaises pour accompagner leurs homologues algériennes porteuses de projets d’investissement dans le secteur de l’aquaculture.
A travers ces rencontres, les organisateurs, c’est-à-dire les représentants de la CCIAF visent à établir une passerelle entre les entreprises des deux pays afin de partager de l’information facilement. Le but étant de vulgariser le domaine de l’aquaculture dans lequel les opérateurs français retrouvent beaucoup d’opportunités.
Aussi, la CCIAF contribue, via cette manifestation et par la formation, au transfert technique, au développement durable de l’industrie de l’aquaculture et à la valorisation des produits aquacoles.
A noter également que 115 entreprises algériennes ont pu bénéficier de cette manifestation centrée sur des ateliers de formation et de rendez-vous B2B. Ainsi, cette rencontre a facilité la formation, le transfert technique, le développement durable de l’industrie de l’aquaculture et à la valorisation des produits aquacoles. Les rencontres s’intéressent particulièrement aux opportunités du plan de développement Aquapêche 2020, disposant d’un budget de 170 milliards de dinars (1,4 milliard d’euros), dont un des objectifs est de réaliser 4 nouveaux ports de pêche.
