Les cours du pétrole se stabilisaient mardi en fin d’échanges européens alors que les investisseurs restaient prudents à une dizaine de jours de la prochaine réunion de l’Opep.
Vers 17H00 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 62,28 USD sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 6 cents par rapport à la clôture de lundi.
Les prix retraçaient une partie de leurs pertes de la veille. Les marchés se positionnent avec prudence alors que la réunion de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) du 30 novembre sera l’occasion d’en apprendre plus sur l’avenir de l’accord de baisse de la production qui lie le cartel à d’autres producteurs, dont la Russie. « Le marché s’attend à ce que l’OPEP confirme une extension des baisses de production jusqu’à fin 2018, mais il y a des inquiétudes sur la bonne volonté de certains participants« , a expliqué Joel Hand, analyste chez Inenco.
L’accord a déjà été étendu une fois et est actuellement prévu pour durer jusqu’en mars 2018. Les baisses de production depuis le début de l’année ont déjà fait remonter les prix.
« La Russie pourrait hésiter à allonger les baisses, car une hausse trop marquée des prix pourrait pousser les producteurs américains de pétrole de schiste à augmenter leur production« , a ajouté Joel Hand.
« La célébration de Thanksgiving (qui aura lieu jeudi aux Etats-Unis, NDLR) n’aide pas les échanges cette semaine. Les investisseurs des Etats-Unis équilibreront leurs portefeuilles mercredi après la publication hebdomadaire du Département américain de l’Energie (DoE) sur les réserves, avant de fermer boutique et de partir en week-end« , a par ailleurs prévenu Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
Avant cela, les marchés se focaliseront mercredi sur les données hebdomadaires du Département américain de l’Energie (DoE), qui seront publiées mercredi en cours de séance européenne.
Les analystes prévoient que les réserves de brut auront reculé de 2,2 millions de barils, que celles d’essence auront augmenté de un million de barils, et que celles de produits distillés auront diminué de un million de barils.
Afp
