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le FMI appelle à agir pour affermir la reprise économique, en Afrique Subsaharienne

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La croissance en Afrique subsaharienne devrait passer de 1,4% en 2016 à 2,6% en 2017, prévoit le FMI qui appelle les pays de la région à agir pour affermir la reprise économique.

Dans son rapport sur les perspectives économiques de l’Afrique subsaharienne, le Fonds monétaire international relève que la croissance devrait continuer de s’accélérer pour atteindre 3,4% en 2018 mais «  la dynamique reste faible et la croissance restera probablement inférieure à sa tendance du passé en 2019 ».

Selon le FMI, un tiers des pays d’Afrique subsaharienne, pour la plupart d’Afrique de l’Est ou de l’Ouest, continue d’enregistrer une croissance vigoureuse de 5% ou plus.

« Mais le revenu par habitant devrait baisser dans 12 pays qui comptent 400 millions d’habitants, soit 40% de la population de la région », souligne Abebe Aemro Sélassié, Directeur du département Afrique du FMI, cité dans le  communiqué.

La situation de fond reste difficile, avec une augmentation de la vulnérabilité, constate le FMI qui préconise de s’attaquer aux problèmes budgétaires restants, ce qui devrait aller de pair avec la mise en oeuvre de mesures qui encouragent la diversification de l’économie.

La dette publique a augmenté dans la région. C’est le cas dans les pays qui s’ajustent à la chute des prix des produits de base, ainsi que dans beaucoup de pays qui connaissent une croissance rapide. La dette étant  maintenant supérieure à 50% du PIB dans la moitié des pays de la région, le coût du service de la dette a également augmenté.

L’exposition croissante à la dette souveraine et l’accumulation d’arriérés intérieurs ont amplifié les tensions dans le secteur financier, souligne le rapport. Par ailleurs, si les déficits des transactions extérieures courantes ont diminué, les réserves de change sont inférieures à leurs niveaux souhaitables dans bon nombre de pays.


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« La quête de la reprise repose sur une action vigoureuse et urgente pour s’attaquer aux facteurs de vulnérabilité et aux obstacles à la croissance », précise Sélassié.

Beaucoup de pays font face à une période d’assainissement des finances publiques. Si cela apparaît déjà dans les stratégies à moyen terme de la plupart des pays d’Afrique subsaharienne, l’expérience montre que les  ajustements budgétaires prévus tendent à être reportés, relève le FMI.

Le FMI appelle à procéder aux ajustements sans tarder pour éviter que les niveaux d’endettement n’augmentent brutalement en expliquant que les réformes budgétaires peuvent être conçues de manière à limiter les effets  nuisibles sur la croissance et les populations les plus vulnérables.

« Il ressort des assainissements antérieurs dans la région que le meilleur moyen d’y arriver consiste à accroître les recettes et à mieux établir les priorités en matière de dépenses publiques », note l’institution de Bretton Woods.

Des mesures qui encouragent la diversification de l’économie peuvent soutenir la croissance. « S’il n’y a pas de voie unique pour les réformes, des pays tels que le Botswana, le Rwanda et l’Ouganda qui ont diversifié leur économie avec succès se sont appuyés sur leurs atouts existants et se sont attaqués à des contraintes particulières », met-elle en exergue.

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