Le montant total que devraient débourser les étudiants algériens candidats pour cette année académique 2017/2018 pour des études en France, via le site Campus France Algérie de l’Institut Français d’Alger, connaîtra une hausse par rapport à l’année académique 2016/2017. C’est du moins ce que révèlent les chiffres communiqués dimanche, par les services de l’Ambassade de France à Alger suite à la pagaille survenue devant l’Institut Français lors des inscriptions à l’examen du TCF.
En effet, la somme totale prévisionnelle de toute la procédure des démarches pour des études en France, passerait de 325.31 millions DA en 2016/2017, à 480 millions DA pour 2017/2018. Et ce, en prenant compte des statistiques annoncées hier (dimanche) par l’Ambassade de France, qui a indiqué qu’«un grand nombre d’algériens veulent poursuivre leurs études en France», tout en précisant qu’«en 2016, l’IFA a fait passer 20 332 examens TCF à Alger», avant d’ajouter que «ce nombre est en augmentation de 50% et atteindra plus de 30 000 à la fin de l’année 2017», prévoit l’Ambassade de France.
Notant que, ce montant est basé sur le coût de toute la procédure des démarches pour des études en France, effectuée par le passage obligé des étudiants via le site de Campus France Algérie et également le règlement des frais, le traitement des dossiers et le passage d’un entretien, représentant une bonne somme d’argent à nos étudiants. Le TCF à 10 000 DA, le traitement du dossier et l’entretien pédagogique à 6000 DA, soit au total, cette procédure coûte 16 000 DA par étudiant.
Il est à noter également que, ce sont là des recettes d’argent substantielles pour l’Ambassade de France à Alger et des dépenses toutes aussi énormes pour nos étudiants. Pour rappel, l’Ambassade de France à Alger avait annoncé au cours de la journée d’hier, «une hausse sans précédent des inscriptions au TCF, ce qui a créé une saturation rapide du site de la prise de rendez-vous sur le site internet de l’Institut Français d’Alger, en enregistrant plus de 700 000 connexions simultanées bloquant ainsi la plate-forme».
Poussant en premier lieu, l’IFA à inviter les étudiants à se présenter pour prendre un rendez-vous pour l’examen de français, ce qui a créé une bousculade au niveau de l’organisme. Ensuite, face à cette situation, comme nous l’avons rapporté précédemment, l’IFA a été obligé de changer la procédure de prise de rendez-vous, en procédant à l’accueil des étudiants par ordre alphabétique des noms de ces derniers. Ce qui est de loin d’être une solution, du moment que la pagaille s’est poursuivie durant la journée de ce lundi devant la porte de l’Institut.