Dans le cadre de sa stratégie visant à « soutenir et développer la filière d’élevage de bétails et renforcer la production de viande rouge », le ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche a publié, ce lundi 1er décembre 2025, un communiqué présentant plusieurs mesures pour réduire les coûts de production.
Ces décisions font suite à une « rencontre nationale » réunissant le ministère, les représentants de la filière viande rouge, les éleveurs, ainsi que la Chambre nationale d’agriculture et l’Union nationale des paysans algériens. Cette rencontre a souligné « la nécessité de réguler les prix des aliments pour animaux et d’assurer leur disponibilité continue pour préserver cette filière stratégique ».
Parmi les principales mesures annoncées : Assurer la disponibilité de l’orge toute l’année au niveau des coopératives de céréales et légumineuses à travers le pays, avec un prix « compétitif de 3 900 dinars le quintal », pour limiter « la spéculation illégale qui a conduit à une hausse importante et injustifiée des prix, dépassant dans certains cas 5 000 dinars le quintal ».
Le maintien du prix de l’orge subventionnée « destinée uniquement aux femelles des animaux » à « 2 500 dinars le quintal » dans toutes les coopératives, afin de « préserver le cheptel national, soutenir les éleveurs et encourager l’augmentation du troupeau et l’amélioration de la qualité de la production animale ».
L’adoption de nouvelles mesures par l’Office national des aliments du bétail (ONAB) pour fournir un aliment composé, principalement à base de son, maïs et soja, « à des prix compétitifs estimés à 3 150 dinars le quintal pour les moutons et 3 300 dinars le quintal pour l’engraissement des bovins », permettant aux éleveurs d’accéder à des aliments équilibrés et de qualité garantie.
La mise en place de mesures réglementaires concernant le son, avec un prix fixé à « 1 800 dinars le quintal » pour tous les éleveurs au niveau des minoteries, afin d’assurer « la stabilité du marché et la disponibilité de cette matière essentielle dans la composition des aliments pour animaux ».
Le ministère indique que « la mise en œuvre de ces mesures fera l’objet d’un suivi et d’une évaluation continue » afin de garantir leur efficacité et d’atteindre les objectifs fixés. Il réaffirme également son engagement à « poursuivre le travail en partenariat avec tous les acteurs du secteur pour renforcer la sécurité alimentaire nationale et valoriser les ressources animales du pays ».






