Les importations de panneaux solaires chinois par l’Algérie ont connu une forte hausse durant les neuf premiers mois de l’année 2025, atteignant une puissance totale de 1,4 gigawatt. Durant la même période de 2024, le volume importé n’avait été que de 20 mégawatts, concentrés sur deux mois seulement.
Selon des données recueillies par la plateforme spécialisée Attaqa, basée à Washington (Etats-Unis), les mois de janvier et septembre 2025 ont enregistré les plus forts niveaux d’importation. Cette tendance accompagne la mise en œuvre de plusieurs projets de centrales solaires à travers le pays depuis l’année dernière.
Les données montrent que janvier 2025 a été le mois le plus actif avec 390 mégawatts importés, suivi de septembre avec 240 mégawatts. Le reste de l’année s’est réparti ainsi : Février : 10 MW; Mars : 60 MW; Avril : 160 MW; Mai : 150 MW; Juin : 90 MW; Juillet : 210 MW; Août : 90 MW.
Au total, les importations du troisième trimestre 2025 se sont élevées à 540 mégawatts, contre 400 mégawatts au deuxième trimestre. Le premier trimestre reste toutefois le plus élevé, avec 460 mégawatts enregistrés.
La capacité nationale de production d’électricité à partir des énergies renouvelables s’établissait à 601 mégawatts en 2024. Cette même année, le groupe Sonelgaz avait signé plusieurs contrats pour la construction de vingt centrales solaires. Quinze (15) d’entre elles devaient produire près de 2 gigawatts, tandis que cinq autres totalisaient 1 gigawatt supplémentaire. Ce programme de Sonelgaz vise à installer 3 gigawatts de capacités renouvelables. La première phase du projet doit être livrée entre décembre 2025 et janvier 2026.
L’Algérie cherche à diversifier ses sources de production électrique et à réduire sa dépendance au gaz naturel. L’objectif fixé est d’augmenter la capacité de production issue des énergies renouvelables à 15 gigawatts d’ici 2035.
