La 10e édition du Salon international de la pêche et de l’aquaculture (SIPA 2025) a été ouverte jeudi à Oran par le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, M. Yacine El-Mehdi Oualid, en présence de son homologue omanais, M. Saoud bin Hamoud bin Ahmed Al-Habsi. L’événement réunit 179 exposants issus de 17 pays.
Placée sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, cette édition se déroule en présence de plusieurs responsables, dont le ministre de l’Economie de la connaissance, Noureddine Ouadah, et le directeur général de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement, Omar Rekkache.

Organisé par le ministère de l’Agriculture, à travers la Chambre nationale de la pêche et de l’aquaculture, le salon se tient sous le thème « Pêche et aquaculture, innovation et partenariats ». Il vise à encourager la coopération entre les acteurs du secteur et à identifier de nouvelles opportunités d’investissement dans des domaines comme la construction navale et les industries de transformation.
Le SIPA 2025, accueilli au Centre des conventions « Mohamed Benahmed » d’Oran, se poursuit jusqu’au 9 novembre. L’édition regroupe 38 start-up, dont 13 participent gratuitement, ainsi que des banques, des compagnies d’assurance, des universités et des centres de recherche. Plus de 25 entreprises étrangères participent également, représentant 16 pays, parmi lesquels l’Espagne, l’Italie, la Turquie, la Tunisie et le Sultanat d’Oman, invité d’honneur. Le Bangladesh participe pour la première fois.
Le programme comprend une dizaine d’ateliers scientifiques et techniques, des rencontres B2B et des visites de terrain, notamment à bord du navire scientifique « Grine Belkacem » et à l’Institut technologique de la pêche et de l’aquaculture d’Oran.
Yacine Oualid appelle à des partenariats concrets
Lors de la cérémonie d’ouverture, M. Yacine El-Mehdi Oualid a appelé à « développer des partenariats économiques pragmatiques » dans le domaine de la pêche et de l’aquaculture. Il a souligné que « la coopération concrète et l’échange d’expertises constituent deux piliers essentiels pour le développement de ce secteur stratégique et pour la satisfaction des besoins du marché national en produits de la mer ».

Le ministre a salué la participation du Sultanat d’Oman, exprimant le souhait qu’elle soit « le début d’une coopération fructueuse et élargie entre les deux pays ».
Placée sous le thème « Innovation et connaissance », cette édition « réunit 35 startups », illustrant, selon le ministre, « le rôle central de l’innovation dans la modernisation des techniques de pêche et d’aquaculture ».
M. Oualid a rappelé les efforts de l’État pour encourager l’investissement, notamment à travers des avantages fiscaux, l’importation d’équipements spécialisés et le soutien aux projets de pêche hauturière et d’aquaculture continentale, afin « d’accroître la production nationale et de renforcer la sécurité alimentaire ».
Il a également remercié « les délégations participantes issues de 25 pays » pour leur contribution à la réussite du salon.
Le ministre omanais salue les relations avec l’Algérie
De son côté, le ministre de l’Agriculture, de la Pêche et des Ressources en eau du Sultanat d’Oman, M. Saoud bin Hamoud bin Ahmed Al-Habsi, a affirmé que la participation de son pays en tant qu’invité d’honneur « reflète la profondeur des relations fraternelles unissant l’Algérie et le Sultanat d’Oman, fondées sur le respect mutuel et une coopération constructive ».

Il a estimé que cette participation « constitue une opportunité pour renforcer les partenariats commerciaux et d’investissement entre les deux pays », tout en présentant l’expérience omanaise dans le développement du secteur halieutique, « considéré comme un pilier essentiel de la sécurité alimentaire et de la diversification de l’économie nationale ».
M. Al-Habsi a souligné que « le développement durable des ressources marines est une responsabilité commune nécessitant une coopération régionale, des efforts scientifiques et des investissements continus ».
Il a rappelé que le secteur halieutique à Oman contribue à la création d’emplois et au développement des exportations, grâce à la modernisation des infrastructures, au développement des flottes de pêche et à la promotion des investissements dans l’aquaculture, tout en veillant à la préservation de l’environnement marin.






