Le ministre d’Etat, ministre des Hydrocarbures et des Mines, Mohamed Arkab, a fait savoir, ce samedi à Alger, les recettes de l’Etat issues des exportations d’hydrocarbures ont atteint 31 milliards de dollars à fin septembre 2025.
Le ministre s’est exprimé lors d’une audition devant la Commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances (PLF) pour l’exercice 2026.
Les recettes d’exportation d’hydrocarbures sont en baisse d’environ 8,8% par rapport à la même période de 2024 durant laquelle l’Algérie avait exporté pour 34 milliards de dollars de pétrole et de gaz.
Il a précisé qu’une fiscalité pétrolière estimée à 2 834 milliards de dinars algériens a été enregistrée, soit l’équivalent de 82 % de la valeur prévue dans la loi de finances pour l’année 2025.
Le ministre a fait savoir que la production commercialisée d’hydrocarbures s’est élevée à 128 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP) à fin septembre 2025.
M. Arkab a également relevé que le prix du pétrole algérien a reculé de 15 % sur le marché international, passant à 71 dollars le baril durant les neuf premiers mois de 2025, contre 84 dollars à la même période en 2024. Quant aux prix du gaz, ils ont baissé de 1,1%, a-t-il ajouté.
Le ministre a ajouté que les investissements injectés durant cette même période ont été estimés à « cinq (5) milliards de dollars, pour accompagner la réalisation des différentes activités du secteur des hydrocarbures et des mines ».
La production d’hydrocarbures attendue en hausse de 2 % en 2026
Concernant la production primaire d’hydrocarbures par l’Algérie, M. Arkab a indiqué qu’elle devrait enregistrer, en 2026, une hausse de 2% par rapport à l’année en cours, pour atteindre environ 193 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP).
« La production primaire commercialisée d’hydrocarbures devrait enregistrer, en 2026, une hausse de 2% par rapport à 2025, pour atteindre environ 193 millions de TEP, soit une augmentation d’environ 3 millions de TEP, soutenue par la hausse de l’ensemble des produits des hydrocarbures », a précisé le ministre.
Par ailleurs, dans le cadre de la mise en œuvre des engagements de l’Algérie en matière de réduction des gaz à effet de serre, M. Arkab a rappelé l’objectif fixé par Sonatrach visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à ramener le volume global de gaz torché à moins de 1% d’ici 2030.
A cet effet, le groupe public a activé l’initiative « Eliminer le torchage de routine d’ici 2030 », ainsi que l’objectif « Zéro émission de méthane » en lien avec ses activités, a fait savoir le ministre.
De plus, le stockage naturel du carbone constitue « l’un des principaux axes » du programme que l’Algérie entend mettre en œuvre, à travers l’investissement de plus d’un (1) milliard de dollars, par le groupe Sonatrach, dans un projet de reboisement de 520.000 hectares sur dix (10) ans, ce qui permettra de renforcer le développement socioéconomique et de créer des opportunités d’emplois à travers l’ensemble du territoire national, ajoute M. Arkab.
