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Sonatrach signe cinq contrats avec des sociétés étrangères

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Cinq contrats d’hydrocarbures ont été signés, lundi 21 juillet à Alger, entre le groupe Sonatrach et plusieurs sociétés pétrolières étrangères, avec remise des décisions d’attribution, dans le cadre des résultats de l’appel à concurrence « Algeria Bid Round 2024 ». La valeur minimale de l’investissement prévu dans le cadre de ces contrats s’élève à environ 600 millions de dollars, dédiés à l’exploration.

« Sonatrach et Alnaft annonce, ce jour, la signature des actes d’attribution et la signature de cinq contrats d’hydrocarbures relatifs à cinq différents périmètres attribués à l’issue de l’appel à concurrence « Algeria Bid Round 2024″, lancé par l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft) », indique un communiqué du groupe pétrolier et gazier.

La cérémonie de signature de ces contrats d’hydrocarbures a été organisée au sein de la Direction Générale de Sonatrach, en présence du ministre d’Etat, Ministre de l’Energie et des Mines et des Energies Renouvelables, Mohamed Arkab, du ministre de l’Economie de la Connaissance, des start-ups et des micro-entreprises, Noureddine Ouadah, des représentants des ministères de l’Industrie, de l’Environnement et de la Qualité de la Vie, ainsi que du PDG de Sonatrach Rachid Hachichi et du Président du Comité de Direction de l’Alnaft, Samir Bekhti, selon la même source.

« D’une durée de 30 ans, dont 07 ans dédiés aux travaux d’exploration, ces contrats prévoient la mise en œuvre d’un programme d’exploration impliquant un investissement minimal de 606 millions dollars », précise Sonatrach dans son communiqué, qui donne le détail de ces contrats, signés sous l’égide de la loi n°19-13 relative aux hydrocarbures :

  • Contrat d’hydrocarbures de forme « Participation » pour la Recherche et le Développement du périmètre de « Toual II », situé dans les Wilayas de Ouargla et Illizi, signé entre Sonatrach, Zangas (Autriche) et Filada (Suisse).
  • Contrat d’hydrocarbures de forme « Participation » pour la Recherche et le Développement du périmètre de « Guern El Guessa II », situé dans les wilayas de Béchar, Beni Abbes, El Bayadh et Timimoun, signé entre Sonatrach et Sinopec.
  • Contrat d’hydrocarbures de forme « Partage de Production » pour la recherche et le développement du périmètre de « Reggane II », dans la wilaya d’Adrar, signé entre Sonatrach, PTTEP (Thaïlande) et Eni.
  • Contrat d’hydrocarbures de forme « Partage de Production » pour la Recherche et le Développement du périmètre d’ »Ahara » dans la Wilaya d’Illizi, signé entre Sonatrach, Qatar Energy et TotalEnergies.
  • Contrat d’hydrocarbures de forme “Partage de Production” pour la Recherche et le Développement du périmètre de « Zerafa II », situé dans les wilayas d’Adrar, El Menia, In Salah et Timimoun, signé entre Sonatrach et Zhongman Petroleum and Natural Gas Group Corp., Ltd. Zpec (Chine).

La même source rappelle que « l’Algeria Bid Round 2024 est le premier appel à concurrence pour l’investissement lancé par Alnaft dans le cadre de la loi sur les hydrocarbures n° 19-13. » « Il a abouti à l’attribution de cinq périmètres sur les six proposés qui seront opérés en association entre Sonatrach et les partenaires retenus à l’issue cet appel à concurrence », souligne le communiqué, et d’ajouter : « Ces résultats témoignent de la confiance des investisseurs dans le potentiel du domaine minier algérien et confirment l’attractivité de la loi sur n°19-13 relatives aux activités d’hydrocarbures. »

« Dans ce cadre, Sonatrach et Alnaft s’inscrivent dans la vision des autorités du pays pour la promotion et le développement du secteur des hydrocarbures, dans le respect des standards internationaux, au bénéfice de l’économie nationale, notamment à travers l’établissement de partenariats gagnant-gagnant avec des partenaires étrangers », conclut le communiqué.

En juin dernier, l’Agence Alnaft avait annoncé l’attribution de cinq (5) licences sur les six (6) proposées dans le cadre de l’appel à concurrence « Algeria Bid Round 2024 » sur la base des offres reçues.

400 milliards de mètres cubes de gaz

Dans son allocution à l’occasion, M. Hachichi a affirmé, selon l’APS, que ces contrats constituent une « nouvelle étape » dans le développement des ressources énergétiques et une « avancée significative » vers la réalisation d’objectifs stratégiques liés au renforcement des réserves, à l’amélioration de la connaissance géologique et à la garantie de la sécurité énergétique du pays.

Il a en outre précisé que ces contrats couvrent une durée de 30 ans, dont sept (7) années consacrées aux travaux d’exploration. Le programme d’exploration initial prévoit le traitement de données sismiques en 2D et 3D couvrant l’équivalent de 35.000 kilomètres carrés, ainsi que le forage de 32 puits d’exploration, pour un investissement minimal de 600 millions de dollars.

Le même responsable a indiqué que les réserves potentielles dans les zones concernées sont estimées à 400 milliards de mètres cubes de gaz (2P), soulignant que des découvertes confirmées donneront lieu à des investissements encore plus importants pour le développement et l’exploitation des ressources.

Hachichi a relevé, à cet égard, que ces contrats traduisent la confiance des partenaires dans le climat d’investissement en Algérie, précisant que Sonatrach partagera désormais les risques avec ses partenaires, contrairement à la situation antérieure où elle en supportait la majeure partie.

De son côté, le président de l’Alnaft, Samir Bakhti, a précisé que l’appel à concurrence « Algeria Bid Round 2024 » se caractérise par la transparence et un dialogue constructif, ayant permis d’attirer des investisseurs partageant avec l’Algérie une vision à long terme fondée sur une exploration et une production responsables et durables.

Il a fait savoir que tous les périmètres, à l’exception de « Ahara », incluent une phase de développement (post-exploration) obligatoire nécessitant des investissements de plusieurs milliards de dollars, ajoutant que l’agence œuvre à lancer des appels d’offres internationaux annuels pour renforcer les partenariats, alléger la charge sur Sonatrach, tout en favorisant le transfert de technologie et le développement des ressources en hydrocarbures.

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