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Avec un total de 75 milliards de DA d’impayés : Sonelgaz au bord de la faillite

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Faute de recouvrer toutes ses créances au plus vite, la Sonelgaz frôle la faillite et la cessation de payement, selon son PDG Mohamed Arkab, qui annonce un total de 75 milliards de dinars d’impayés.

Précisant que cette situation est le résultat  de la crise financière actuelle, et qu’en l’absence de soutien de l’Etat, la gestion de ces créances, devenue inextricable, celle-ci se répercute directement sur le groupe est compromet même ses projets, soulignant que  « prés de la moitié de ces impayés, soit 30 milliards de dinars, sont détenus auprès des entreprises publiques, 32 milliards de Da représentent les impayés des ménages, et 3 milliards de pertes d’électricité ».

Pour le PDG du groupe, il est inévitable, de procéder aux coupures électriques pour les mauvais payeurs, et ce après avoir engagé d’importantes campagnes de sensibilisation, et après avoir exhorté à plusieurs reprises les abonnés à régler leurs factures «  nous sommes dans l’obligation de passer aux coupures pour les abonnés qui ont une ou plusieurs factures impayés, et cette mesure se poursuivra jusqu’ à la fin de 2017 » a-t-il  argué.

Dans ce sens, M.Arkab,  rappelle, que « la consommation abusive d’électricité durant toute l’année est l’une des raisons principale de cet état de fait, d’autant plus que tous les foyers sont munis d’appareils électroménagers hautement énergivores. C’est ce qui nous contraint de couper l’électricité aux entreprises publiques et privées, et à des milliers de foyers, la fin de l’année 2017 sera difficile pour les algériens ».

Pour les observateurs, il est clair que la situation dans laquelle se trouve la Sonelgaz ne date pas d’aujourd’hui, l’interrogation s’impose, pourquoi une déclaration aussi alarmante maintenant ? D’autant plus que les responsables des grandes entreprises ont toujours tenu des discours plus au moins rassurants envers les consommateurs, en arborant le maintien de la politique sociale de l’Etat, et ce même quand la situation était au plus grave. Qu’est ce qui explique cette soudaine franchise?

Pour eux les choses sont on ne peut plus claires, et quand les hauts responsables des entreprises publiques parlent de « fin d’année difficile pour les algériens » et « de faillite provoquée par l’absence du soutien de l’Etat », cela ressemble étrangement a un appel, à l’adresse du nouveau gouvernement, une espèce de message subliminal, favorisant  et justifiant le recours au financement non conventionnel.

 

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