La plateforme financière en ligne HelloSafe a publié son classement mondial de prospérité, le HelloSafe Prosperity Index, qui évalue 186 pays selon six critères : le PIB par habitant, le Revenu National Brut (RNB) par habitant, le taux d’épargne nationale, l’Indice de Développement Humain (IDH), le coefficient de Gini (mesure des inégalités) et le taux de pauvreté.
HelloSafe Index classe les pays selon plusieurs catégories allant de celle de pays à très haut niveau de prospérité avec un score supérieur à 60, pays à haut niveau de prospérité avec un score compris entre 50 et 60, pays à niveau de prospérité intermédiaire avec un score sitiué entre 40 et 50, pays à faible niveau de prospérité avec un score entre 30 et 40, et pays à très faible niveau de prospérité avec un score inférieur à 30.
L’Algérie dans le top 3 africain
L’Algérie se distingue en Afrique en occupant la troisième place, avec un score de 40,36 points, lui permettant de figurer dans la catégorie pays à niveau de prospérité intermédiaire. Elle est devancée par l’île Maurice (41,05 points) et les Seychelles (40,77 points), respectivement premier et deuxième.
Selon HelloSafe, ces trois pays bénéficient de niveaux de prospérité relativement élevés pour le continent. Cela s’explique par une certaine stabilité économique, un PIB par habitant supérieur et un développement humain plus avancé.
La Libye (33,84) et l’Égypte (33,24) suivent, malgré des défis socio-économiques importants, mais bénéficiant de ressources naturelles et de développements historiques qui contribuent à leur prospérité relative.
La Libye (33,84), l’Égypte (33,24) et la Tunisie (32,25) suivent dans le classement africain, occupant respectivement les 4e, 5e et 6e positions. Le Maroc se classe 8e avec 30,02 points. Ces figurent tous dans la catégorie de pays à faible niveau de prospérité.
Avec des scores de 22,93 pour le Nigeria et 17,67 pour l’Afrique du Sud, ces deux pays figurent dans la catégorie de pays à très faible niveau de prospérité. À l’autre extrémité, la République centrafricaine et le Mozambique ferment le classement avec des scores de 11,35 et 10,88 points, reflétant des PIB et des IDH faibles, ainsi que des inégalités et des taux de pauvreté élevés.
Les pays européens dominent le classement
Dans ce classement, les pays européens dominent largement. Le Luxembourg est le pays le plus riche, suivi de la Norvège et de l’Irlande. « Ce classement reflète la solidité économique de ces nations, combinée à des scores élevés en matière de développement humain et d’égalité des revenus », explique HelloSafe.
Deux pays non européens, le Qatar et Singapour, figurent parmi les cinq premiers, les Emirats Arabes Unis sont 16ème avec un score de 65,9. Les États-Unis (64,0) et le Canada (63,7) se classent respectivement 18e et 19e, tandis que la France ferme le top 20, avec un score de 60,4.
Avec un score de 57,07 points, l’Arabie Saoudite figure dans la catégorie de pays à haut niveau de prospérité. Des pays comme la Chine et la Russie sont classés dans la catégories des pays à niveau de prospérité intermédiaire, avec des scores de 42,69 et 46,69, repectivement. Le Brésil et l’Inde sont classés dans la catégorie de pays à très faible niveau de prospérité avec des scores respectifs de 29,57 et 29,63.
Zoom sur les 20 pays les plus pauvre du monde
Selon HelloSafe, sur les 20 pays les plus pauvre du monde, les pays d’Afrique subsaharienne les plus représentés. « Les 20 pays les moins bien classés dans le HelloSafe Prosperity Index reflètent des conditions socio-économiques extrêmement difficiles, avec des scores très bas allant de 10,88 pour le Mozambique à 17,37 pour le Swaziland », note la plateforme, qui se base sur les données de la Banque mondiale et du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
« Ce classement est principalement occupé par des nations d’Afrique subsaharienne, où les défis économiques, la pauvreté, et les infrastructures limitées sont récurrents. La République centrafricaine, Madagascar, et la République démocratique du Congo comptent parmi les pays les moins prospères en raison de leurs faibles PIB et IDH, ainsi que de leurs inégalités de revenus et taux de pauvreté élevés », relève la même source.
Et d’ajouter : « Le Yémen et l’Afghanistan apparaissent également dans ce groupe, marqués par des conflits prolongés et une instabilité qui freinent leur développement. Cette situation met en lumière les besoins importants en matière d’investissement et de développement pour améliorer la prospérité dans ces régions. »
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