AccueilActualitéNationalSaid Moussi n'est plus ambassadeur d'Algérie en France

Said Moussi n’est plus ambassadeur d’Algérie en France

Date:

- Advertisement -

Par décret présidentiel, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a mis fin aux fonctions de trois ambassadeurs, dont l’ambassadeur d’Algérie en France, Said Moussi. Ce dernier ne retournera pas à son poste d’ambassadeur à Paris et il est appelé à exercer d’autres fonctions.

« Par décret présidentiel du 14 Rabie El Aouel 1446 correspondant au 18 septembre 2024, il est mis fin aux fonctions d’ambassadeurs extraordinaires et plénipotentiaires de la République algérienne démocratique et populaire, exercées par MM : Saïd Moussi, à Paris (République française), à compter du 30 juillet 2024, appelé à exercer une autre fonction. Chakib Rachid Kaid, à Lisbonne (République portugaise), à compter du 30 septembre 2024, appelé à exercer une autre fonction ; Mohammed Belaoura, à Dublin (République d’Irlande), à compter du 30 septembre 2024, admis à la retraite », lit-on dans le texte publié dans le Journal officiel n°65.

D’après ce décret, Said Moussi ne sera pas reconduit à son poste dans la capitale française. L’Algérie devra ainsi nommer un nouvel ambassadeur pour lui succéder. Le désormais ex-ambassadeur d’Algérie en France a déjà vécu le même scénario quand il était ambassadeur à Madrid. Il a été rappelé en mars 2022 et n’y est jamais retourné. Finalement, en novembre 2023, l’Algérie a nommé Abdelfettah Daghmoun comme le nouvel ambassadeur en Espagne.

L’Algérie est sans ambassadeur à Paris depuis le 30 juillet, soit depuis un peu plus de deux mois, suite à la publication par le Palais royal marocain de la lettre du président français Emmanuel Macron adressée au roi du Maroc, Mohammed VI, concernant la question du Sahara occidental.

Le Gouvernement algérien a décidé le retrait de son ambassadeur auprès de la République française avec effet immédiat et la représentation diplomatique algérienne en France est désormais du ressort d’un chargé d’affaires, suite à la reconnaissance par la France du plan d’autonomie marocain comme « seule base » de règlement du conflit du Sahara Occidental dans le cadre de la prétendue souveraineté du Maroc.

- Advertisement -
Articles associés

Derniers articles