Le ministre du Commerce Ahmed Saci vient d’ouvrir une enquête sur les prix jugés trop élevés des véhicules assemblés par les usines de montage implantées en Algérie.
En effet, « le département d’Ahmed Saci a dépêché une enquête relative à la hausse non justifiée des véhicules assemblés en Algérie, dont les prix dépassent parfois celui des véhicules importés de la même marque »révèle le site Alg24.
Selon la même source, « l’enquête cible, ainsi, les différentes usines d’assemblage et de montage automobiles créées dans l’objectif de répondre à la demande nationale, tout en réduisant la facture d’importation ».
Les scandales liées aux usines de montage, favorisées par un cahier des charges indigent élaboré par l’ancienne équipe gouvernementale ont fait sortir le ministre de l’industrie et des mines de ses gonds en qualifiant cette grosse supercherie de l’industrie automobile d’ « importation déguisée » en indiquant que le cadre réglementaire et législatif sera revu et corrigé pour combler les vides et baliser les failles.
Les concessionnaires qui se sont lancés dans les projets de montage automobile bénéficient d’avantages fiscaux et fonciers colossaux et de crédits bancaires mais sur le terrain, rien n’est perceptible à part une hausse des prix des véhicules assemblées par rapport à ceux qui étaient importés et même ceux vendus dans leurs pays d’origine avec une qualité supérieure. En outre, cette cherté des véhicules estampillés avec un faux label « made in Bladi » alors que cela mine le trésor public, aucun taux d’intégration locale n’est enregistré. Cette situation rocambolesque a eu même comme effet collatéral, une flambée des prix sur le marché d’occasion.