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Lancement de la première phase du projet Baladna en Algérie

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Les travaux de réalisation de la première phase du projet intégré algéro-qatari, fruit d’un partenariat entre le Fonds national d’investissement (FNI) et la société qatarie Baladna pour la production de lait en poudre, ont été lancés mardi dans la commune de Tamakten (est de la wilaya d’Adrar).

La cérémonie du coup d’envoi de la première phase du projet s’est déroulée en présence du Secrétaire général (SG) du ministère de l’Agriculture et du développement rural, Hamid Bensaâd, de l’Ambassadeur du Qatar en Algérie, Abdulaziz Ali Al-Naama, du Directeur général (DG) du FNI, Kamel Mansouri, des représentants de la Société qatarie Baladna et des autorités locales, rapporte l’APS.

La première phase du projet consiste notamment en des travaux de prospection pour la réalisation des puits exploratoires avant l’élaboration d’une étude sur la nature des eaux souterraines, selon les explications fournies sur place à la délégation.

Le SG du ministère de l’Agriculture, M. Bensaâd a, à cette occasion, indiqué que « la wilaya d’Adrar qui recèle d’importantes potentialités économiques, connaît aujourd’hui le lancement de la première phase de l’un des plus grands projets stratégiques dans le secteur de l’Agriculture en Algérie, à savoir celui de la production de lait en poudre qui s’étale sur une superficie de 117.000 hectares ».

Ce projet est composé de trois pôles contenants chacun une ferme de production de céréales et de fourrage, une ferme d’élevage de vaches et de production de lait et de viande, ainsi qu’une usine de production de lait en poudre, selon les explications fournies lors de la cérémonie de signature.

Une fois concrétisé, ce projet permettra de produire localement 50% des besoins nationaux en poudre de lait de l’Algérie, d’approvisionner le marché local en viande rouge, en sus de contribuer à l’augmentation du cheptel bovin national.

Ce projet d’une valeur de 3,5 milliards de dollars, devrait permettre la création de 5.000 postes d’emploi directs. Le projet sera réalisé en quatre étapes, la première devant prendre fin avec l’entrée en production effective à l’horizon 2026.

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