Le directeur de l’hydrogène et des énergies alternatives au Commissariat des énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique (CEREFE), Rabah Sellami, est revenu, ce jeudi, sur le projet de production de l’hydrogène vert et l’exportation de cette source d’énergie vers l’Europe
« Nous nous engageons dans cette démarche pour développer l’hydrogène vert et devenir un acteur majeur dans ce domaine afin de répondre à cet objectif », a déclaré ce jeudi Rabah Sellami, lors de son intervention sur les ondes de la radio la chaîne 3.
Pour atteindre cet objectif, « une stratégie nationale a été élaborée en 2023 », a souligné M. Sellami. « Bénéficiant de forts avantages comparatifs, l’Algérie se positionne comme capable de fournir 10% de la demande du marché européen », a-t-il ajouté.
Quant à la feuille de route de cette stratégie, M. Sellami a expliqué que l’Algérie « vise à exporter 1,2 million de tonnes d’hydrogène vert d’ici 2040 vers l’Europe » et « à produire environ 300 000 tonnes d’hydrogène vert et/ou bleu pour la décarbonation de certains secteurs d’activités prioritaires ».
Le groupe Sonatrach a annoncé, lundi ernier dans un communiqué, que les parties concernées par le projet de transport de l’hydrogène vert produit en l’Algérie vers l’Europe (SoutH2 Corridor), se sont accordées sur la signature, courant septembre 2024, d’un protocole d’entente pour la réalisation conjointe d’études de faisabilité relatives à la mise en œuvre de ce projet intégré, tout le long de la chaine de valeur de l’hydrogène.